Cruella

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 28 mai 2021

SUCCINCTEMENT.
Depuis l’enfance, Estella possède une intelligence vive et une confiance inébranlable. Toutefois, son naturel caustique, téméraire et désobéissant lui attire souvent des ennuis et l’isole de ses pairs.

CRITIQUE.

★★★

texte
Élie Castiel

La version 1961 de One Hundred and One Dalmatians / Les 101 dalmatiens, signée Clyde Geronimi, Hamilton Luske et Wolfgang Reitherman, avait de quoi surprendre les petits et les moins jeunes. En 1996, Stephen Herek réalise une version avec personnages réels, comptant sur la férocité fantaisiste d’une Glenn Close survoltée. Emma Stone la remplace dans Cruella, de Craig Gillespie, à qui l’ont doit I, Tonya / Moi, Tonya (2016), sans aucun doute, son film phare.

Entre le queer camp et

la fantaisie d’une époque révolue

… mais séduisant pour

les nostalgiques invétérés.

Rien à voir avec les deux précédents volets car ici, c’est à l’apprentissage de Cruella que nous assistons, somme toute très peu discret. À juste titre, puisque la principale intéressée est devenue orpheline à un bas âge, mais demeurée depuis son enfance, une enfant précoce, différente, dont le comportement n’avait absolument rien à voir avec les jeunes de son âge, filles ou garçons.

Un apprentissage très peu discret.

Et une rencontre, celle avec deux jeunes lascars débrouillards avec qui elle forme une association de malfaiteurs au cœur tendre. C’est dans le Londres du milieu des années 1960, retravaillé par la personne responsable de la direction artistique, que le film se passe. On y croit, comme on n’y croit pas.

Mais la bande sonore, volumineuse, renchérit autant des tunes de ces années et d’autres de décennies précédentes, et qui font plaisir à réentendre. Rock et chansons douces se conjuguent au nom de l’anachronisme. Mais bon, nous sommes prêts à pardonner ce faux pas.

Divertissant dans toute sa splendeur, un peu vieillot mais efficace pour ceux qui n’ont pas oublié ce sens particulier du comportement et de la répartie. Quoi dire de plus ? le titre de notre article vous donne la réponse.

La première apparition de Thompson, lunettes de soleil cachant ses yeux, évoque de loin, et c’est bien « de loin », une Audrey Hepburn sortie tout de droit de Breakfast at Tyffany’s / Diamants sur canapé (1961), de Blake Edwards; mais peine perdue, puisque c’est la Meryl Streep de The Devil Wears Prada / Le diable s’habille en Prada (2006) de David Frenkel qui prend le dessus. Pour Emma Thompson, plus proche de celle-ci, bien que dans son jeu, prouvant qu’elle peut manipuler les différents registres.

Divertissant dans toute sa splendeur, un peu vieillot, mais efficace pour ceux qui n’ont pas oublié ce sens particulier du comportement et de la répartie. Quoi dire de plus ? le titre de notre article vous donne la réponse.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Craig Gillespie

Scénario
Dana Fox
Tony McNamara
D’après une idée
de Steve Zissis et Aline Brosh McKenna

Direction photo
Nicolas Karaktasanis

Montage
Tatiana S. Riegel

Musique
Nicolas Britell

Genre(s)
Comédie fantaisiste

Origine(s)
États-Unis
Grande-Bretagne

Année : 2021 – Durée : 2 h 14 min

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française

Cruella

Dist. [ Contact ] @
Buena Vista Canada

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cineplex

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]