Katak, le brave béluga

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 24 février 2023

SUCCINCTEMENT.
Un béluga gris part à la recherche de son grand-père.

 

CRITIQUE.

★★★ ½

texte | Luc CHAPUT

 

Pour la suite du monde

 

Dans le golfe St-Laurent, un jeune béluga doit fuir un grand épaulard adulte et reçoit une aide inattendue.

La relation des Québécois avec le fleuve pourrait être en train de changer. Longtemps considéré comme une porte d’entrée et un accès facile vers l’intérieur qui favorisait les échanges, son attrait touristique et la variété de ses habitats marins commencent à être mieux connus par une plus grande partie de la population.

C’est dans ce contexte qu’a été produit par 10e Avenue ce film qui, de Tadoussac aux abords de l’Arctique, nous montre les aventures de Katak (mot inuit signifiant « loin »), Ce jeune béluga est resté gris alors que blanc il serait déjà parmi le groupe de mâles adolescents et adultes. Obligé de prendre sa place, ce jeune mammifère marin prend des chances et s’affirme auprès de ses pairs. Le scénario d’Andrée Lambert présente une panoplie de personnages du groupe dont la grand-mère avec qui Katak entretient une relation privilégiée. Le jeune décide donc d’aller rencontrer son grand-père qui fait partie d’un groupe vivant dans les eaux plus froides près de Terre-Neuve et du Labrador.

Quel que soit l’âge, pour une entente cordiale.

L’animation est de belle qualité jouant sur la couleur verte du fleuve qui devient plus bleue quand la salinité augmente. Les arrière-plans sont bien étagés et peuvent ainsi servir de cachettes, d’obstacles ou de points d’exclamation devant leurs beautés. L’intrigue ressemble par moments à Finding Nemo (Trouver Némo, 2003), signé Andrew Stanton et Lee Unkrich, mais avec un plus grand respect pour le retour aux sources. L’anthropomorphisme inhérent à ce genre est plutôt contenu. La ribambelle de personnalités aquatiques et ailées que Katak rencontre permet de varier les types d’accents et de parlers et même d’inclure des bernaches acadiennes et une jeune épaulard végane en conflit avec son carnassier de père. Le rythme de l’aventure passe par plusieurs modulations et les aspects éducatifs de l’entreprise sont disséminés avec bonheur dans ce conte marin auquel de nombreux acteurs apportent une interprétation sentie.

L’animation est de belle qualité jouant sur la couleur verte du fleuve qui devient plus bleue quand la salinité augmente. Les arrière-plans sont bien étagés et peuvent ainsi servir de cachettes, d’obstacles ou de points d’exclamation devant leurs beautés

Ce long métrage de Christine Dallaire-Dupont (et Nicola Lemay) a une fin plutôt abrupte mais souligne de belle façon le chemin parcouru depuis le film de Pierre Perrault et Michel Brault dans lequel la capture d’un béluga prenait un aspect mythique qui donnait voix à des îliens.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Christine Dallaire-Dupont
Nicola Lemay

Scénario
Andrée Lambert
Direction artistique
Philippe Arseneau Bussières

Illustrateur
Philippe Arseneau Bussières

Musique
[ n. d. ]

Genre(s)
Animation

Origine(s)
Canada [Québec]

Année : 2022 – Durée : 1 h 22 min
Langue(s)
V.o. : français & Version anglaise

Katak, the Brave Beluga

Dist. [ Contact ] @
Maison 4 :3
[ 10e Ave Productions ]

 

Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cineplex

Classement
Visa GÉNÉRAL

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon.★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]