RÉSUMÉ SUCCINCT Pour Isabelle Gagnon, mère célibataire de trois enfants, Noël est la plus belle journée de l’année, malgré toute la charge mentale qui accompagne cette célébration. Mais cette année…
RÉSUMÉ SUCCINCT Le cruel et impitoyable Jaldabaoth, à la tête d’une puissante armée composée de demi-humains, décide de prendre d’assaut et d’envahir le Saint Royaume de Roble. Incapable de défendre leurs sujets d’eux-mêmes, les dirigeants du pays demandent l’aide du Roi Sorcier Ainz Ooal Gown, pourtant l’un de leurs pires ennemis.
S A N S COMMENTAIRES
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Naoyuki Itô
Naoyuki Itô
Genre(s) Animation Origine(s) Japon Année : 2024 – Durée : 2 h 14 min Langue(s) V.o. : japonais; s.-t.a. & Version anglaise Overlord Sei Oukuku-hen
RÉSUMÉ SUCCINCT Dans une région ouvrière de Suède, trois jeunes sœurs se débrouillent seules, laissées à elles-mêmes par une mère absente.
CRITIQUE Élie Castiel
★★★
Sœurs dans un
jardin d’acclimatation
Il y a, dans le regard de la Suédoise Mika Gustafson, qui signe ici son premier long métrage de fiction, quelque chose d’organique qui colle à la peau, comme si le corps des protagonistes, et pas uniquement celui des trois sœurs en question, menait par le bout du nez l’espace sociale et domestique.
Le nouveau départ de la mère, qui ne donne pas signe de vie, ne semble pas préoccuper ce trio bien particulier – Laura (16 ans, l’aînée), Mira (12 ans, la cadette) et Steffi (7 ans, la petite). La maison devient un champ de jeux, de petites batailles et d’autres petits et grands évènements qui la laisse désordonnée, sans le souci de faire le ménage, ou presque.
Pour Gustafson, l’occasion d’endosser une mise en scène d’une liberté audacieuse, appuyée par la caméra viscérale de la directrice photo Sine Vadstrup Brooker. Non pas un film féministe, mais « au féminin ». Les hommes, très peu, et lorsqu’ils font partie du plan, des êtres plutôt faibles quelle que soit leur corpulence.
Jouer avec la quotidienneté.
Les trois enfants prennent charge du foyer, et ce n’est pas toujours de bonne augure. Mais elles sont habituées. Dommage que la jeune cinéaste, en raison d’un montage parfois gauche, alterne entre un environnement et l’autre sans prévenir, un manque de transition.
C’est parfois naïf, délibérément tourné en urgence, suivant un rythme constant, comme s’il fallait profiter d’un présent qui ne dure pas longtemps. De ce fait, la poésie imagée plaît bien à Gustafson et quelques plans du film sont superbement travaillés.
C’est sans doute dû à l’imagination qu’on peut avoir lors d’un premier essai de long métrage. Gustafson, par contre, sait comment prouver son originalité, et c’est par ses défauts que le film progresse.
C’est parfois naïf, délibérément tourné en urgence, suivant un rythme constant, comme s’il fallait profiter d’un présent qui ne dure pas longtemps. De ce fait, la poésie imagée plaît bien à Gustafson et quelques plans du film sont superbement travaillés.
On reste néanmoins parfois sur notre faim, mais du coup, on se réadapte à ces divers environnements présentés rapidement dès l’entrée en matière. Le quotidien, en quelque sorte, ressemble à un jardin d’acclimatation où tout semble permis. Cela est rendu possible grâce à la performance exceptionnelle des trois comédiennes, dont, à notre humble avis, Dilvin Asaad (Mira) remporte la palme.
Tout en soulignant que nous sommes dans une Suède ouvrière où divers groupes ethniques constituent la composante sociale sous le signe de l’harmonie. Et c’est très bien comme ça.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Mika Gustafson
Scénario : Mika Gustafson, Alexander Öhrstrand Direction photo : Sine Vadstrup Brooker Montage : Anders Skov Musique : Giorgio Giampà