RÉSUMÉ SUCCINCT. Khédidja travaille pour une famille parisienne aisée qui lui propose de s’occuper des enfants le temps d’un été en Corse. L’opportunité pour elle de retourner avec ses filles, Jessica et Farah, sur cette île qu’elles ont quittée quinze ans plus tôt dans des circonstances tragiques.
RÉSUMÉ SUCCINCT. Milieu du XVIIe siècle, la marquise de Sévigné veut faire de sa fille une femme brillante et indépendante, à son image. Mais plus elle tente d’avoir une emprise sur le destin de la jeune femme, plus celle-ci se rebelle.
CRITIQUE Élie Castiel
★★★
Les
apparences
filiales
Les exégètes de Madame de Sévigné seront probablement déçus ; certains critiques, aussi. Mais retenons nos émotions et admettons que Isabelle Brocard a toutefois signé un film intéressant, justement en évitant le biopic, genre très en vogue depuis toujours.
Si la mise en scène de la cinéaste tourne autour de la relation épistolaire entre les deux femmes, une mère (intéressante Karin Viard dans un rôle presque à contre-emploi) – elle, marié à Monsieur de Grignon, de l’ancienne noblesse, dont le rôle est tenu par un Cédric Kahn méconnaissable) – et sa fille (Ana Girardot, ici, aux nombreux registres d’interprétation, qu’elle projette avec une assurance certaine), cette approche lui permet plus de licences quant à biographie de De Sévigné.
Un premier plan en forme de prologue.
Madame de Sévigné, dès l’entrée en matière, insiste pour que sa fille réussisse à la cour du roi et décide de son avenir elle-même ; une sorte d’approche féministe d’avant son époque. Quoiqu’en matière de rapports sexuels hommes/femmes, c’est l’approche patriarcale-machiste-plus avantageuse qui persiste. Mais peu à peu, c’est à la forme progressive d’émancipation féminine qu’on assiste, ce à quoi, contre toute attente, se refuse Sophie de Sévigné, la fille en question. Le caractère classique du film s’en ressent, même si quelques audaces visuelles sans trop de conséquences s’immiscent dans l’ensemble.
La partie la plus intéressante du film intervient lors de la rupture, tout de même attendue, entre la mère et la fille, alors que la mise en scène change de direction. Les échanges épistolaires prennent des allures de champs/contrechamps jusqu’au dénouement, là où la séquence finale est un rappel de l’initiale.
Il y aura aussi la relation amicale entre Madame de La Fayette (très convaincante Noémie Lvovsky dans un rôle atypique) qui, en fin de parcours, lui administrera les quatre vérités.
La partie la plus intéressante du film intervient lors de la rupture, tout de même attendue, entre la mère et la fille, alors que la mise en scène change de direction. Les échanges épistolaires prennent des allures de champs/contrechamps jusqu’au dénouement, là où la séquence finale est un rappel de l’initiale.
Les chemins parcourus sont ceux d’une annonciation filiale marquée des signes du regret, du repentir et de l’émancipation d’une femme (la fille, pas la mère) qui a décidé comment poursuivre sa vie.
C’est un film en costumes d’époque et les intrigues et captations sociales de la cour, savamment illustrées. Sur ce point, bon travail de reconstitution.
Un film à voir pour découvrir la vie de la femme dont il est question. Une auteure féministe avant son temps, intimement engagée.
Scénario : Isabelle Brocard, Yves Thomas Avec la collaboration de Manele Labidi Direction photo : Georges Lechaptois Montage : Camille Delprat, Géraldine Mangenot Musique : Florencia Di Concilio
Genre(s) Drame biographique Origine(s) France Année : 2023 – Durée : 1 h 32 min Langue(s) V.o. : français Madame de Sévigné
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S A N S COMMENTAIRES
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Jean Paul Lal
Genre(s) Comédie dramatique Origine(s) Inde Année : 2024 – Durée : 2 h 22 min Langue(s) V.o. : Malayalam ; s.-t.a. The Pride of Actors
Nadikar Thikalam