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M3gan

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 06 janvier 2023

SUCCINCTEMENT.
M3GAN est un miracle technologique, une cyber poupée dont l’intelligence artificielle est programmée pour être la compagne idéale des enfants et la plus sûre alliée des parents.

CRITIQUE.

★★ ½

texte
Pascal Grenier

On connait les productions Blumhouse pour avoir produit depuis une dizaine d’années une série de films d’horreur à petit budget dont la majorité ont été distribués en salles. Ce qui a donné lieu à plusieurs franchises populaires (Paranormal Activity / Activité paranormale,The Purge / La purge, Insidious / Insidieux) auprès du public.

 

Une amie

qui vous veut

du bien

 

Avec M3gan (coécrit, entre autres, par James Wan), la société de production s’inspire d’une des franchises les plus populaires qui a vu naissance à la fin des années 1980 avec Child’s Play (Jeu d’enfant) et sa poupée diabolique Chucky. Et M3gan se la joue Chucky à fond n’étant en fait qu’un prototype robotique et qui reprend essentiellement la même formule, mais sans atteindre le même niveau d’efficacité ou d’inventivité. Dès la scène initiale avec cette publicité pour des chiens robots à poils, on donne le ton et on sait que M3gan est une comédie d’horreur. Initialement prévu pour un public plus âgé (classement R), la violence et le ton ont été atténués durant la production pour un classement plus léger de PG 13.

Une prototype qui suit la formule sans broncher, mais prête cependant.

Ce qui nuit un peu à l’ensemble, car le film aurait tellement pu aller plus loin dans son délire que ce produit bien construit, mais convenu qui ne cherche surtout pas à sortir des sentiers battus.

En un mot, rien de nouveau sous le soleil et le résultat fonctionne par à-coups à défaut d’être original avec une finale qui emprunte largement à F/X 2 (F/X 2, effets très spéciaux). Mais le succès escompté de M3gan pourrait très bien ouvrir les portes à une nouvelle franchise. 

Le thème de l’intelligence artificielle n’est qu’un prétexte à offrir une nouvelle marionnette horrifique, car les paramètres attachés à celle-ci sont utilisés exclusivement pour générer du suspense et faire avancer l’intrigue. Et lors des moments plus sérieux, on sombre dans une psycho-pop primaire dissipant ainsi largement le sens de l’aval ou une réflexion substantielle à ce sujet. Bref, tout est réduit à l’essentiel et se résume à cette peur des prototypes robotiques dotées d’une intelligence artificielle autonome qui transgresse la loi de la protection et se dirige contre son créateur et l’humanité en général.

En un mot, rien de nouveau sous le soleil et le résultat fonctionne par à-coups à défaut d’être original avec une finale qui emprunte largement à F/X 2 (F/X 2, effets très spéciaux). Mais le succès escompté de M3gan pourrait très bien ouvrir les portes à une nouvelle franchise.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Gerard Johnston

Scénario : Akela Cooper. D’après une
idée d’Akela Cooper et James Wan

Images : Peter McCaffrey, Simon Raby

Montage : Jeff McEvoy

Musique : Anthony Willis

Genre(s)
Suspense d’épouvante
Origine(s)
États-Unis
Année : 2023 – Durée : 1 h 42 min
Langue(s)
V.o. : anglais & Version française

Megan

Dist. [ Contact ] @
Universal Pictures
Diffusion @
Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

[ Violence ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon.★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Le doublage québécois mis en sourdine

TRIBUNE
Libre.

texte
Sylvio Le Blanc

J’ai vu en salle[1] Avatar : La Voie de l’eau (Avatar: The Way of Water)[2], le dernier film du Canadien James Cameron. Ayant consulté tout juste avant le site du répertoire des films classés par le ministère de la Culture et des Communications (MCC)[3], je m’attendais à la version doublée au Québec. Quelle ne fut pas ma surprise en constatant que les rôles principaux avaient été doublés en France et les rôles secondaires au Québec.Suite

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