RÉSUMÉ SUCCINCT Guo Jing, un jeune guerrier, devient la cible de nombreuses factions jalouses, dans un contexte de guerres et de luttes de pouvoir. Aux côtés de la jeune Huang Rong, il devra affronter complots et adversaires redoutables pour protéger les frontières de la dynastie Song.
S A N S COMMENTAIRES
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Hark Tsui
Genre(s) Aventures Origine(s) Chine Année : 2025 – Durée : 2 h 25 min Langue(s) V.o. : mandarin; s.-t.a. & chinois She Diao Ying Xiong Zhuan:
Xia-Zhi Da Zhe
Hark Tsui
Dist. [ Contact ] @ Les Films Sk [ Sony Pictures Entertaiment ]
RÉSUMÉ SUCCINCT La vie, tel un long voyage, de Parthenope, de sa naissance dans les années 1950 à nos jours. Une épopée féminine sans héroïsme, débordante d’une inexorable passion pour la liberté, pour Naples et les visages de l’amour.
CRITIQUE Élie Castiel
★★★
La sirène
de Naples
Si en 2021, La main de Dieu (È stata la mano di Dio) nous avait séduit, on ne peut parler autant de Parthenope – Une des sirènes dans la mythologie grecque qui, entre autres, s’était éprise d’Ulysse. Ici, point de rapport avec cette légende antique, mais un parallèle, selon la proposition de Paolo Sorrentino, avec la baie de Naples et toute la sensualité, le soleil et l’émerveillement que cet endroit procure.
Pour le cinéaste italien, un destin qui débute dans les années 50 et se poursuit jusqu’à nos jours. Cet ultime voyage dans le temps donnant l’occasion à Sorrentino de nous donner rendez-vous avec Stefania Sandrelli, une des plus belles créations du cinéma italien. Elle a conservé sa beauté et son charme éternel. Et pour nous, notamment ceux de générations précédentes, comme un retour nostalgique dans le passé.
C’est d’ailleurs dans la nostalgie que baigne Parthenope tout au long de ce périple à travers les décennies. La beauté intouchable de Celeste Dalla Porta obéit à l’approche concernant ce personnage qui, aux yeux du cinéaste séduit par son corps et sa vénusté en se faisant inacessible à moins de céder de son propre gré au jeux du plaisir et de la séduction. Mais toujours dans les limites, ou plus ou moins, de la décence. C’est ce qui explique que Sorrentino cède lui aussi à tricher avec sa propre proposition. Comme quoi, même les faiseurs d’images peuvent être des êtres vulnérables, pris dans leur propre jeu.
Proche des yeux, loin du cœur.
Car le film est un fantasme, une beauté imaginée dont les plans fixes ou en mouvement ne cessent de véhiculer tout au long du film son étrange parfum. Jusqu’à une deuxième partie, beaucoup plus convaincante, à partir du moment où Parthenope rencontre cet homme d’église un peu trop libertin, mais en fin de compte, connaissant ses limites…
On assiste au film comme dans une balade filmée, une ode qui ne cesse de bouger, comme si les mots n’étaient pas suffisants pour tout explique. C’est un Sorrentino en mode privé, probablement son seul dans cet état d’apesanteur qui existe entre les cieux et la terre.
Car le film est un fantasme, une beauté imaginée dont les plans fixes ou en mouvement ne cessent de véhiculer tout au long du film son étrange parfum. Jusqu’à une deuxième partie, beaucoup plus convaincante, à partir du moment où Parthenope rencontre cet homme d’église un peu trop libertin, mais en fin de compte, connaissant ses limites…
Racoleur ? sans doute pour certains. Sexy ? sans aucun doute. Physique ? très certainement, mais jusqu’à un certain point, car les formes sculpturales de Parthenope/Dalla Porta ne font que passe comme une percée de soleil qui disparaît après la projection.
Finalement, pour Paolo Sorrentino, une sorte de pause, d’intermédiaire avant ses prochaines réalisations, espérant plus proches de son univers habituel. En attendant Mob Girl, en développement, avec Jennifer Lawrence, et La grazia, une histoire d’amour, actuellement en préproduction, avec Toni Servillo. Ça promet !
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Paolo Sorrentino
Scénario : Paolo Sorrentino Direction photo : Daria D’Antonio Montage : Cristiano Travaglioli Musique : Lele Marchitelli
Genre(s) Drame Origine(s) Italie / France Année : 2024 – Durée : 2 h 17 min Langue(s) V.o. : italien; s.-t.a. ou s.-t.f. Parthenope
Paolo Sorrentino
Dist. [ Contact ] @ Métropole Films [ Mongrel Media / A24 ]
RÉSUMÉ SUCCINCT Lorsque Bill et Hal, des jumeaux, trouvent dans le grenier un vieux jouet ayant appartenu à leur père, une série de morts atroces commence à se produire autour d’eux..
CRITIQUE Pascal Grenier
★★
Farce et attrape-nigaud
Depuis ses débuts, Osgood Perkins s’était fait un nom dans l’horreur atmosphérique et minimaliste, privilégiant une approche slow burn qui flirtait avec l’abstraction (The Blackcoat’s Daughter, Gretel & Hansel). Alors qu’on l’attendait dans la continuité de ce style singulier, voilà qu’il surprend en empruntant un virage plus commercial avec The Monkey, adaptation d’une nouvelle de Stephen King. Malheureusement, ce changement de cap ne lui réussit guère.
On sent bien la volonté d’en mettre plein la vue : un rythme plus soutenu, une intrigue plus accessible, des meurtres plus spectaculaires… et pourtant, le film ne fonctionne guère. L’histoire de ce macaque mécanique maudit, qui déclenche des morts à chaque fois qu’il frappe sur son tambour, avait le potentiel d’un creepypasta efficace car il faut reconnaître que le look du jouet-singe est bien rendu à l’écran. Mais entre une mise en scène dépourvue d’âme et une écriture qui empile les clichés, le résultat est aussi décevant que désarmant.
Le véritable clou dans le cercueil, c’est le traitement des meurtres. En lieu et place d’effets pratiques qui auraient pu donner une vraie texture à l’horreur, Perkins et son équipe optent pour des effets numériques criards qui sabotent toute tension. C’est gore, certes, mais du gore en numérique n’a pas la moindre impact autre qu’être lisse et artificiel. De telle sorte que même les mises à mort, pourtant conçues pour être inventives, finissent par ressembler à un volet de la franchise Final Destination tellement le concept est ridicule.
Comme si tout cela n’avait aucune espèce d’importance.
Et puis, comme trop d’adaptations récentes de King, The Monkey croit pouvoir masquer ses faiblesses par une avalanche d’Easter eggs pour les fans de l’écrivain à succès. On croise des références appuyées à Misery, The Mist et The Shining, mais au lieu d’enrichir l’univers du film, elles donnent surtout l’impression d’un vernis superficiel appliqué sur un scénario vide. Une illusion de profondeur qui, à l’image du film, s’effondre dès qu’on gratte un peu.
Un divertissement sans saveur, ni pour les amateurs d’horreur exigeants, ni même pour les admirateurs de Stephen King qui méritaient mieux qu’un simple divertissement passable tout au plus.
En fin de compte, The Monkey marque une étape dans la carrière de Perkins : celle où il abandonne l’expérimentation pour embrasser un cinéma d’horreur plus grand public. Mais si ce choix pouvait sembler judicieux sur papier, son exécution est ratée. Non seulement le film ne parvient pas à être effrayant du tout, il se révèle en prime passablement idiot. Un divertissement sans saveur, ni pour les amateurs d’horreur exigeants, ni même pour les admirateurs de Stephen King qui méritaient mieux qu’un simple divertissement passable tout au plus.
Scénario : Osgood Perkins; d’après la nouvelle de Stephen King Direction photo : Nico Aguilar Montage : Graham Fortin, Greg Ng Musique : Edo Van Breemen
Genre(s) Comédie noir d’horreur Origine(s) États-Unis Grande-Bretagne Année : 2024 – Durée : 1 h 38 min Langue(s) V.o. : anglais & Version française Le singe