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Never Let Go

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 20 septembre 2024

RÉSUMÉ SUCCINCT
Depuis la fin du monde, June protège ses fils Samuel et Nolan, en les confinant dans une maison isolée. Ils chassent et cherchent de quoi survivre dans la forêt voisine, constamment reliés à leur maison par une corde que leur mère leur demande de ne surtout « jamais lâcher. » Car, si l’on en croit June…

< Ce nouveau drame d’horreur d’Alexandre Aja (Haute tension, Crawl) tente désespérément de jouer dans la cour des grands, avec ses forces occultes tapies dans la nature et son vernis pseudo-biblique, mais ne parvient qu’à offrir une coquille vide, surchargée de symbolisme creux ;

B R E F S
APERÇUS

< Le réalisateur semble croire qu’en multipliant les citations bibliques et les plans contemplatifs et répétitifs de forêts sombres, il touchera au sublime. Hélas, la menace supposée du mal reste en suspense avec de nombreux éléments aussi insaisissables que mal agencés ;

< Le suspense se limite à quelques effets jump scares somme toute prévisibles ;

< Malgré l’interprétation louable des deux jeunes vedettes et l’aspect visuel sombre mais soigné, ce film décevant ne possède ni la force poétique d’un The VVitch ni l’intensité dramatique de A Quiet Place ;

< Au final, je me vois forcé de malheureusement dire ‘Let it go’.

[ PG ]
Cote : ½

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Alexandre Aja

Scénario : Kevin Coughlin, Ryan Grassby
Direction photo : Maxime Alexandre
Montage : Elliot Greenberg
Musique : Robin Coudert

Genre(s)
Suspense d’épouvante
Origine(s)
États-Unis
Année : 2024 – Durée : 1 h 41 min
Langue(s)
V.o. : anglais & Version française
Ne jamais lâcher

Alexandre Aja

Dist. [ Contact ] @
Cineplex Pictures
[ Lionsgate ]

Diffusion @
Cineplex

Classement
Visa GÉNÉRAL

[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Si seulement je pouvais hiberner

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 20 septembre 2024

RÉSUMÉ SUCCINCT
Ulzii, un adolescent d’un quartier défavorisé d’Oulan-Bator, est déterminé à gagner un concours de sciences pour obtenir une bourse d’étude. Sa mère, illettrée, trouve un emploi à la campagne les abandonnant lui, son frère et sa sœur, en dépit de la dureté de l’hiver. Ulzii doit faire des choix.

 

CRITIQUE
Élie Castiel

★ ★ ★ ½

Innocence

sans protection

Même si on habite à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, les choses ne sont pas simples pour la majorité des habitants. C’est le cas de la famille d’Ulzii, l’aîné, point central de ce premier long métrage réalisé avec une sincérité confondante.

Le but du jeune homme : gagner un concours  national doté d’une importante bourse avec laquelle il pourra s’occuper de sa famille, trois autres frères-sœur et mère monoparentale.

Le récit importe peu, mais des films de ce genre, le cinéma international nous a déjà montré depuis des décennies. On pense aux drames mexicains, aux italiens, espagnols aussi.

Ici, le système de la débrouille est ce qui ressort de la première mise en scène de long métrage de Zoljargal Purevdash ; elle est conquise par son sujet, seule scénariste, optant pour un approche frôlant parfois le documentaire ethnographique, situant la Mongolie dans ces pays friands de modernité, occidentale il va sans dire, même si la captation des images, la splendeur des paysages, la rudesse des hivers, on sent une approche soviétique digne des grands maîtres du cinéma de cette région. Pour des raisons qui nous échappent sur le champ, on pense au magnifique Urga, de Nikita Mikhalkov, où la Mongolie sert de toile de fond.

Vau mieux sourire, malgré tout.

Ce passage entre l’Est et l’Ouest, Purevdash semble le maintenir dans une sorte d’accord à l’amiable qui passe par l’émotion, mais aussi par le catalyseur humain que constitue, où que l’on soit, le droit d’espérer.

Paradoxalement, la cinéaste filme la morosité, la nostalgie et la mélancolie qui en résulte et mine de rien, soumet les personnages à une sorte de confrontation inhabituelle qui résulte en des moments magiques de cinéma. Le dialogue, d’un simplicité voyante, demeure d’une force palpable, évitant les poussées philosophiques excessives, les scènes inutiles.

Dans ce film, le dégel saisonnier prend son temps, mais peu importe puisque les thèmes abordés, les dialogues aussi puissants dans leur limpidité, les anecdotes souvent drôles, cet humour particulier qui en dément, le respect envers les vieilles générations, tout cela contribue à faire de Si seulement je pouvais hiberner, titre on ne peut plus poétique, une des plus belles surprises de la saison internationale 2024. Brillant, intègre.

Si Ulzii est d’une famille défavorisée, il côtoie des élèves de parents nantis. Tout le monde a droit à une éducation – portrait d’une région du monde, néanmoins pas trop développé dans le film. Tous les interprètes, d’un naturel enthousiaste, se prêtent à ce jeu entre être, paraître et parvenir à devenir meilleur.

Dans ce film, le dégel saisonnier prend son temps, mais peu importe puisque les thèmes abordés, les dialogues aussi puissants dans leur limpidité, les anecdotes souvent drôles, cet humour particulier qui en dément, le respect envers les vieilles générations, tout cela contribue à faire de Si seulement je pouvais hiberner, titre on ne peut plus poétique, une des plus belles surprises de la saison internationale 2024. Brillant, intègre.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Zoljargal Purevdash

Scénario : Zoljargal Purevdash
Direction photo : Davaanyam Delgerjargal
Montage : Alexandra Strauss
Musique : Johanni Curtet

Genre(s)
Drame social
Origine(s)
France / Mongolie
Qatar / Suisse
Année : 2022 – Durée : 1 h 38 min
Langue(s)
V.o. : mongolien; s.-t.f.
Baavgai Bolohson

Zoljargal Purevdash

Dist. [ Contact ] @
K-Films Amérique
[ Amygdala Films ]

Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cineplex

Classement
Visa GÉNÉRAL

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Sucha Soorma

P R I M E U R
Sortie
Vendredi 20 septembre 2024

RÉSUMÉ SUCCINCT
Une histoire vieille de plus de 100 ans sur le légendaire rebelle, le célèbre Punjab da Kissa, Sucha Soorma.

S  A  N S
COMMENTAIRES

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Amitoj Mann

Genre(s)
Drame d’époque
Origine(s)
Inde
Année : 2024 – Durée : 2 h 16 min
Langue(s)
V.o. : pendjabi; s.-t.a.
Sucha the Warrior

Amitoj Mann

Dist. [ Contact ] @
Imtiaz Mastan
[ Saga Studios ]

Diffusion @
Cineplex

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Violence ]

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