P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 1er avril 2022
SUCCINCTEMENT. Y, cinéaste israélien, arrive dans un village reculé au bout du désert pour la projection de l’un de ses films. Il se jette désespérément dans deux combats perdus : l’un contre la mort de la liberté dans son pays, l’autre contre la mort de sa mère.
le FILM de la semaine.
CRITIQUE.
★★★★
texte Élie Castiel
C’est vraiment comme s’il était question de deux films en un seul, deux voix qui ultimement, en fin de parcours, s’étreignent méchamment en sachant très bien que ce Genou d’Ahed, de Nadav Lapid – parmi les brebis galeuses du nouveau cinéma israélien – auteur, entre autres, du brillant Synonymes / Milim Nirdafot (2015), suscite intentionnellement la controverse, autant auprès des Juifs israéliens et surtout de ceux de la diaspora, enclins, eux, et en majorité, à défendre une image positive d’Israël, en grande partie pour contrecarrer ce nouvel antisémitisme percutant et malicieux en provenance de plusieurs parties du monde occidental qui, soyons honnêtes, nous ont pris par surprise.
Une première partie, où on suit la trajectoire de Y (alter ego du réalisateur) qui poursuit des auditions pour son prochain film, au sujet de la détention d’une jeune Palestinienne qui aurait giflé un soldat israélien. La suite, sans commentaires… Premier épisode où les tractations relatives à l’obtention des budgets ne sont pas une mince affaire, en raison bien entendu du sujet traité. Mais passons.Suite
P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 1er avril 2022
SUCCINCTEMENT. Marseille, juillet 1905. Le jeune Marcel Pagnol vient d’achever ses études primaires. Dans trois mois, il entrera au « lycée ». Trois mois… une éternité quand on a cet âge. Car voici le temps des vacances, les vraies, les grandes.
CRITIQUE.
★★ ½
texte Élie Castiel
Aujourd’hui, Marcel Pagnol? Quelle nécessité de porter à l’écran un épisode de son enfance, en apparence, sans problèmes, sans incidents majeurs, si ce n’est ceux que vivent tous les jeunes de son âge en ce début du siècle dernier.
Marcel quitte Marseille avec ses parents pour aller dans les collines du Garlaban, en Aubagne. Pour Christophe Barratier et son directeur photo Jérôme Alméras, l’occasion de filmer en panoramique des paysages enchanteurs qu’on n’a pas envie d’abandonner.
Tous sont bons, tous sont gentils dans cet épisode biographique. Au diapason d’une mise en scène d’un autre temps, celle qu’on ne pratique plus. Oubliées, ces années 50, ou tout au plus début des 60 où le cinéma de papa persistait encore.
« C’était mieux avant »
…Vraiment?!
Le temps des secrets, un des volets de l’autobiographie pagnolienne dont on retiendra, dans cette transposition cinématographique surannée, les vestiges d’un passé à l’eau de rose, artificiel.
Les classes sociales ne sont que des chimères qu’on s’invente.
Mais surtout, il faudra vite oublier l’abondance de musique de Philippe Rombi qui se croit permis d’en mettre des tonnes, signalant qu’un événement va bientôt se produire ou dramatise un autre en train de se passer.
Édulcorer, mielleux, faussement pudique, quelques faux « faux pas » (l’attrait du paternel pour une boulangère) vite oubliés. Et une jeune pré-adolescente un peu trop taquine pour son âge.
Pour le grand écran? Sans doute pas. Pour la télé aux heures de grande écoute? Nul doute que oui. Un film que l’extrême droite hexagonale approuvera avec véhémence, suivant la logique du « c’était mieux avant ». Un recul dans le temps, mais mal ancré.
Le reste, une interprétation d’ensemble à la mesure de la réalisation. Dans la note, en harmonie avec une époque transposée en termes de carte postale. Sauf peut-être la présence de Baptiste Négrel (Lili des Bellons), tout à fait épatant, offrant une interprétation digne de ce nom, en pleine connaissance de la notion de distanciation. Ses pas et gestes, pas trop fréquents, résonnent tout de même dans un tout un tant soit peu bousculé.
Pour le grand écran? Sans doute pas. Pour la télé aux heures de grande écoute? Nul doute que oui. Un film que l’extrême droite hexagonale approuvera avec véhémence, suivant la logique du « c’était mieux avant ». Un recul dans le temps, mais mal ancré.
P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 1er avril 2022
SUCCINCTEMENT. Une fois devenus adultes, le destin sépare des amoureux du lycée, Rajvir et Ronak. Elle autant que lui sont confrontés à de nouveaux enjeux.
SANS COMMENTAIRES.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Manvir Brar
Genre(s) Comédie romantique
Origine(s) Inde
Année : 2022 – Durée : 2 h 10 min
Langue(s) V.o. : pendjabi; s.-t.a. Essay
Dist. [ Contact ] @ A-Z Films
Classement suggéré [ En attendant que le Répertoire des films classés soit fonctionnel ] Visa GÉNÉRAL
Diffusion @ Cineplex [ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]