Confessionem
SUCCINCTEMENT.
Un professeur d’université est confronté à son passé, inquiétant faut-il souligner. Entretemps, une enquête est menée par un détective (le regretté Serge Patry) en relation avec une série de meurtres non élucidés.
CRITIQUE.
[ Inédit ]
★★★
texte
Élie Castiel
Un rêve figé dans une
image évanescente
C’est au tout récent Golden State Film Festival, à Los Angeles, qu’a été présenté le nouveau film, le dixième, du Canadien Nils Oliveto. La manifestation cinématographique annuelle, la cinquième, répond aux besoins de visibilité des cinéastes émergents; avec raison, puisqu’il s’agit de celles et ceux qui ont décidé de défier les codes narratifs traditionnels, tout en s’engageant fermement dans des envolées formelles inusitées, quitte à désorienter les spectateurs, mais non les perdre, les rendant complices de leurs propositions, aptes à mesurer leurs différences en matière de création.
Confessionem a reçu le Prix du meilleur film étranger, une récompense fort prisée par les cinéastes, voyant en cette récompense une reconnaissance de leur efforts, leur détermination, et bien plus que tout, si l’on en juge par le film, ce souci indéniable de faire « différent » tout en ayant comme références des exemples d’œuvres cinématographiques qui ont quand même marqué la cinéphilie et les cinéastes eux-mêmes.Suite