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Centenaire-Pasolini
Première partie

POUR VOTRE AGRÉMENT
[ « Accatone » Film complet sans sous-titres ]

 

Une œuvre

                         cinématographique

harmonieusement

                 hétéroclite

Pier Paolo Pasolini est un romancier, dramaturge, essayiste, poète, scénariste et réalisateur italien, né le dimanche 5 mars 1922 à Bologne, à 6 h 30 du matin, au 4 Via Borgonuovo, soit il y a exactement un siècle. Il meurt prématurément à 53 ans, dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975 sur la plage d’Ostie, le port de Rome, dans des circonstances non toujours éclaircies, faisant de lui un personnage historique parmi la courte liste des assassinats sordides du XXe siècle; Mohandas Karanchand dit le Mahatma (« grande âme ») Gandhi, le 30 janvier 1948; John Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963; Martin Luther King, le 4 avril 1968; Robert Kennedy, le 6 juin 1968 et John Lennon, le 8 décembre 1980… tous morts pour leur convictions ou leur célébrité.

Suite

Mad Max,
au-delà de la radicalité

RECENSION.
[ Essais-Cinéma ]

★★★ ½

texte
Élie Castiel

Une obsession 

de la finalité

De ses origines helléniques, puisque nombreux sont ceux qui savaient déjà que son vrai nom est George Miliotis (Yorgos Miliotis en grec), le réalisateur iconoclaste australien conserve cette tendance vers le tragique, comme une malédiction des Dieux portée sur les Hommes et qu’on retrouve dans cette série d’essais autour du personnage de Mad Max.

   Entre l’œuvre originale, Mad Max (1979) – au Québec, Bolides hurlants, et le quatrième épisode, Mad Max: Fury Road (2015) – Au Québec : Mad Max : La route du chaos), des années de pauses pour tourner d’autres films, sans rapport avec la franchise, sauf sans doute dans le cas de Babe, dû sans doute à son discours social. Un fait à remarquer, dans ce dernier chapitre de Mad Max, il propose à sa compatriote Eleni Karaindrou de collaborer à la partition musicale, s’ajoutant à celle de Junkie XL. Karaindrou, une habituée des films du regretté Theo Angelopoulos, comme vous le devinez, lui aussi Grec.Suite

Voir disparaître
Une lecture du cinéma de Sébastien Pilote

Thomas Carrier-Lafleur.
Gracieuseté de l’éditeur. Crédit : @ Sophie Benoit

RECENSION.
[ Essai-Cinéma ]

★★★★

texte
Pierre Pageau

« Regardons…

regarder le monde… »

   Voir disparaitre : voilà bien un titre à la fois poétique et énigmatique. D’être poétique, cela est particulièrement justifié puisque l’œuvre de Sébastien Pilote l’est. Le caractère énigmatique, lui, peut nuire au lecteur; mais on constate que l’éditeur a fait ajouter la périphrase : « Une lecture du cinéma de Sébastien Pilote .» L’auteur, Thomas Carrier-Lafleur, est un universitaire et son approche des films de Pilote en témoigne. Une grille structurale est parfois pleinement justifiée, en particulier lorsqu’il analyse Le démantèlement. Puisque ce film a une structure très formelle, du type AB BA (pour l’arrivée d’une première fille, le premier A, puis la seconde fille, le second A).

Illustration de Jean (Ivan) Lébédeff sur Maria Chapdelaine.
Edition française.
Collection privée : Pierre Pageau.

Pour Thomas cette structure en miroir « représente le véritable sujet du film ». Donc, à certains moments, l’auteur utilise des grilles universitaires, se référant aussi bien à Deleuze que Lévinas. Mais la plupart du temps, il sait aussi comment se référer à des éléments précis de mise en scène ; ce qu’il nomme de la « microlecture ». Cette microlecture sera appliquée aux quatre longs métrages de Pilote. On peut regretter que son merveilleux court métrage Dust Bowl Ha! Ha ! (2007) n’y soit pas. Ce court contient déjà les recherches, à la fois esthétiques et éthiques, qui seront bien celles de ses longs métrages. Sans oublier que ce film démontrait déjà clairement la volonté du cinéaste de révéler son coin de pays, le Saguenay-Lac Saint-Jean. Le livre de Carrier-Lafleur insiste pour nous dire que le projet d’adapter Maria Chapdelaine est très ancien et que l’on peut lire les films qui précèdent à l’aune de celui-ci. Ce film serait donc comme l’alpha et l’oméga de l’œuvre de Pilote.Suite

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