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Le Coronavirus : une vérité mythique

TRIBUNE LIBRE.

texte
Michel Arouimi

Comme un film d’anticipation

Il y a trois ans à peine, certains films sortis en 2017 : The Girl with All the Gifts, de Colm McCarthy, ou It Comes at Night, de Trey Edward Shults, ou encore l’éblouissant film de zombies signé par Colin Miniha, It Stains the Sands Red [ou Bloody Sand, 2016], ces films méritent bien d’être définis comme des films « d’anticipation ». Beaucoup de spectateurs les ont vus, mais nul de signale aujourd’hui la valeur prémonitoire des scénarii (étudiés par moi-même dans un ouvrage, Déconstruire au cinéma : chapitres « Une pandémie sacralisée », p. 51-86, et « L’ennemi qui nous désire », p. 87-102). Il est vrai que la leçon de ces films concerne aussi l’absence de distance critique, si répandue, à laquelle nous condamnent le ou les systèmes qui limitent notre liberté. Quoi qu’il en soit, il est surtout question dans ces films de pandémies, fatales à la vie sociale, et dont les responsables, ou simplement les agents-vecteurs, sont de jeunes enfants ; pas seulement dans les deux premiers films ; dans It Stains the Sand Red, le zombie érotisé partage maints traits communs avec le très jeune fils de l’héroïne.Suite

Déconstruire au cinéma

IN-FOLIO
| Cinéma |

texte
Élie Castiel

 

Ironie du sort : au moment de rédiger ces lignes, la pandémie du COVID-19 sévit à travers le monde ; pour nous, êtres sensibles malgré souvent les apparences, nous partageons quotidiennement un cauchemar qui a du mal à se dissiper. D’où l’importance annonciatrice, en quelque sorte prophétique, de l’ouvrage de Michel Arouimi, auteur, entre autres, de La métaphysique au cinéma (2016) ; écrit qui utilisait la même approche que le livre présent pour illustrer, par le choix des films (de genre) abordés, la fin d’un monde et sans doute le début d’un autre en devenir.Suite

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