Québec insolite
[ Tome 2 ]

RECENSION.
[ Histoire / Anecdotes ]

★ ★ ★

texte
Élie Castiel

 

Ces

histoires

qui

chavirent

notre

confort

quotidien

 

Nous n’avons pas lu le Tome 1, jamais reçu en service de presse. Que couvrait-il? Probablement les mêmes siècles d’un Québec où les faits divers, les curiosités, les contes oraux, faux ou véridiques, et autres légendes urbaines faisant partie de la mémoire collective, toujours restée sous silence par les tenants de l’Histoire écrite.

Entre le 16^e et 19^e siècle, certains manuels et livres d’Histoire du Québec ont probablement investi quelques pages sur certains faits rapportés. Mais connaissons-nous vraiment Jean Rattier, Anne Lamarque? Quelle profession exerçaient-ils dans les années 1680?

Au début des années 1700, le prix du seul provoque des manifestations à Montréal. Est-il vraiment le cas aujourd’hui? L’histoire d’amour entre un bourreau et une condamnée à mort saura vous émouvoir. Ça se passe en 1751.

En 1829, le navire Granicus fait naufrage à l’île d’Anticosti. La décès de Thomas d’Arcy McGee, en 1868, est suivi de funérailles imposantes. Jack L’éventreur, le célèbre Jack the Ripper, aurait-il étudié la médecine à McGill? De ces siècles avant l’avènement du 20^e, on retient que le Québec est un territoire foncièrement franco-français, sous domination britannique.

Plus proche de nous, les faits rapportés du 20^e siècle évoque parfois ces films italiens des années 60, dont un certain Gualtiero Jacopetti s’est fait le chantre-parrain avec son immense succès mondial, Mondo cane.

Sauf pour les enthousiastes de l’Histoire du hockey, la majorité de la population ne savent probablement pas que la ville de Québec a déjà remporté la Coupe Stanley, bien que dans ce chapitre? Qui est Johnny Eck et son apport au film Freaks (L’amour chez les monstres), 1932, de Tod Browning?

Mort Stahl ou le stand-up à la canadienne. Sarah Bernhardt et l’antisémitisme d’une certaine droite québécoise. Houdini le magicien et les soupçons sur son assassinat.

En 1972, le Blue Bird et le feu qui s’est emparé de ce club de nuit.

En 2011, la découverte du gibet de la Corriveau (voir également ici, sous Corrivaux).

Mort Stahl ou le stand-up à la canadienne. Sarah Bernhardt et l’antisémitisme d’une certaine droite québécoise. Houdini le magicien et les soupçons sur son assassinat.

Et comment ne pas finir en beauté avec la troublante Lily St-Cyr. Malgré les reproches sévères que la pensée féminine d’aujourd’hui peuvent lui imputer, cette américaine de naissance animent l’époque des clubs de nuit de la métropole au cours des années 50 et début de la décennie 1960. Ses effeuillages ne sont pas gratuits, mais au contraire, tout en émoussant le désir, s’assurent d’une mise en scène qui sert de carapace qui résiste aux fantaisies malveillantes. Une sorte de protection à la nudité. Une distance qui s’établit entre le spectacle sur scène et le public. D’où le vocable « tease ».

Abondamment illustré, de très bonne tenue, l’ouvrage de Daignault contribue, avec un sens inné de l’approche directe, comme l’était sûrement Hubert Reeves, lui, dans le domaine de la science, à rendre le fait divers et autres intentions à hauteur populaire.

Tout bonnement, un beau cadeau pour les fêtes qui approchent à grands pas.

ÉTOILES FILANTES
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½ [ Entre-deux-cotes ]