Spider-Man:
Across the Spider-Verse
P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 02 juin 2023
Un adolescent découvre la complexité des mondes des humains-arachnéens.
L’unique
et
le multiple
★★★ ½
Une femme-araignée arrive au musée Guggenheim à New York et participe à un combat contre un Vautour inspiré des œuvres de Leonardo da Vinci dans une exposition de Jeff Koons. Elle rentre ainsi en contact avec d’autres humains arachnéens supérieurs.
CRITIQUE.
Luc Chaput
Ce prologue permet aussi de relier ce deuxième volet au premier en donnant par le biais de Gwen des infos sur ce qui s’est passé depuis un an. Le film introductif en 2018 Spider-Man: Into the Spider-Verse (Spider-Man : Dans le Spider-Verse) avait connu légitimement tous les honneurs auxquels il avait droit pour son imagination fourmillante dans le récit et son introduction élégante à un monde complexe. Aux scénaristes de l’original, Phil Lord et Christopher Miller, s’est rajouté David Callaham. Trois réalisateurs sont à la barre de ce long métrage qui déménage Miles Morales dans des univers et des émotions étourdissantes. Miles est un adolescent de Brooklyn qui tente de concilier ses rapports avec ses parents et avec son statut d’étudiant avec ses capacités arachnéennes. L’irruption de Spot, rival ridicule au premier abord, permet de visiter sans trop paraître l’univers multiculturel de ce jeune.
Les gags, les références aux bandes dessinées, les changements ultra-rapides de ton participent à ce déluge d’images si riches. Dans certaines séquences d’action, l’arrière-plan garde un caractère ciné-photographique amoindri permettant aux personnages de s’exprimer. Les intérieurs des appartements des parents de Gwen et de Miles ne sont représentés que par des à plats pour enchâsser les mots et les gestes. Une rencontre au sommet d’une tour entre les deux amis amène l’incrustation de la silhouette urbaine de Manhattan en mode inversé.
Cette attention constante aux détails architecturaux est élevée d’un cran dans le mélange étonnant de Mumbai et Manhattan dans un monde futuriste à la Metropolis de Fritz Lang. Spot continue à faire des siennes et Miles se retrouve comme James Darrell Edwards III dans Men in Black dans un centre de contrôle de ces univers. Une ribambelle pléthorique d’araignées mutantes de divers genres et formes habite et travaille dans cet ville souterraine. Un conflit entre Miles et les instances supérieures de cette conurbation s’amplifie.
Après plus de deux heures de ce maelstrom visuel et auditif, les cinéastes nous laissent en plan suspendu pour une suite en 2024 (Beyond …) qui devrait être au moins égale et sinon supérieure à ce volet copieux.
L’implication totale des interprètes comme Shameik Moore, Hailee Steinfeld, Jason Schwartzman, Oscar Isaac, Brian Tyree Henry et Daniel Kaluuya rend ces personnages de papier et de mouvement tout aussi réels que leurs équivalents en chair et en os et même plus dans le cas de ces nombreuses réitérations de films de super-héros produits à la chaîne. Après plus de deux heures de ce maelstrom visuel et auditif, les cinéastes nous laissent en plan suspendu pour une suite en 2024 (Beyond …) qui devrait être au moins égale et sinon supérieure à ce volet copieux.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Joaquim Dos Santos
Justin K. Thompson
Kemp Powers
Scénario
Phil Lord, Christopher Miller
Dave Callaham. D’après des
personnages de Stan Lee
Direction artistique
Dean Gordon
Araiz Khalid
Montage
Mike Andrews
Musique
Daniel Pemberton
Genre
Animation
[ Action / Aventures ]
Origine
États-Unis
Année : 2023 – Durée : 2 h 20 min
Langue(s)
V.o. : anglais & Version française
Spider-Man : À travers le Spider-Verse
Dist. [ Contact ] @
Columbia Pictures
Diffusion @
Cineplex
Classement
Visa GÉNÉRAL
ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon.★★★ Bon.
★★ Moyen.★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]