Le loup
Les choses
qu’on cache…
les mots qu’on dit
CRITIQUE.
[ Scène ]
★★★ ½
texte
Élie Castiel
Suite au grand succès, en 2020, de la formule
« 5 à 7 », chez Duceppe reprend Le loup pour
une série de représentations, sans doute, fort
achalandées à en en juge par la Première hier soir.
Théâtre de poche, intime, de ces moments où en à peu près soixante minutes, la parole s’éclate, les mots, par vagues successives, parfois tempérées, deviennent houleuses, disent tout. Comme nous l’avons mentionné dans notre frontispice , ces mots qu’on cache depuis une vie de couple, ces mots qu’on décide finalement de prononcer.
Lui, presque septuagénaire, en fait 67 ans, qui, du coup, a décidé, avant que la maladie l’emporte – on mentionne Alzheimer au hasard des conversations entre le couple – avant qu’il soit trop tard, maintenant que les erreurs du passé, notamment en mode d’infidélité, ne peuvent plus se réaliser.
Même si ce qu’on ressent pour l’autre aimée est encore ressenti. Même si, de l’autre côté, on a partagé une vie par « pitié ». Plausible? Pourquoi pas? Difficile de comprendre ce que le cœur subit à telle ou telle étape de la vie.Suite