Cryptozoo

PRIMEUR
[ En ligne ]
Sortie
Vendredi 20 août 2021

SUCCINCTEMENT.
Film d’animation mettant en scène des animaux ou personnes mythiques et les humains qui veulent les contrôler.

| CRITIQUE.

★★★

texte
Luc Chaput

Bestiaire actualisé

     Un homme et une femme explorent la forêt au nord de San Francisco. Après avoir fait l’amour, ils arrivent devant une immense clôture encerclant un grand périmètre. Ils décident de l’escalader. Cela changera leurs vies.

Cette aventure se termine par la présentation du générique à la douzième minute. Les lettres du titre ont des formes également animales. L’iconographie nous ramène donc dans les bestiaires. Les arrière-plans du film sont très riches sous l’impulsion de Jane Samborski, la coréalisatrice également conjointe du réalisateur Dash Shaw.

Cryptozoo est bien servi par le travail d’interprétation vocale de nombreux jeunes acteurs connus qui apportent ainsi leurs sceaux d’approbation à cette œuvre dont le plumage est plus beau que le ramage.

Suite

Apatrides

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 20 août 2021

SUCCINCTEMENT.
En République dominicaine, depuis 2013, la citoyenneté de quelque 200 000 Dominicains d’ascendance haïtienne a été révoquée par décision de la cour constitutionnelle, créant ainsi un peuple apatride.

| Le Film 
de la semaine.

| CRITIQUE.

★★★★

texte
Élie Castiel

Sans lieu ni loi

            Présents dans un territoire précis, mais sans être dans leur plénitude, pourtant nés là et en principe, intégrés, assumant leur identité nationale sans reconnaissance aucune des insulaires, parlant la langue de la majorité; dans ce cas, l’espagnol, comme on le parle un peu à Cuba, territoire pas si éloigné. Un film-choc, notamment dû à son propos : le racisme. Rien de neuf dans la planète-cinéma, mais entre les mains de Michèle Stephenson, un cri de cœur, une thèse à défendre, non pas démonstrative, mais baignée par l’émotion que peuvent procurer des images conceptuelles, celle que peut créer le cinéma, par les paroles simples qui peuvent émaner d’un personnage-clé, des mots interventionnistes, éclairés, allant droit au but, ne reculant devant rien pour délégitimer l’injustice sociale et, par défaut, ou mieux dit, extension, la parole politique.Suite

Envole-moi

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 20 août 2021

SUCCINCTEMENT.
Pour éviter de se faire couper les vivres, Thomas doit accompagner Marcus, un jeune garçon de 12 ans toujours souffrant en raison de son diabète et d’une malformation cardiaque incurable, dans ses activités quotidiennes.

| CRITIQUE.

★★ ½

texte
Élie Castiel

            Christophe Baratier, c’est le réalisateur des bons sentiments à la française. C’est soumettre les spectateurs à une surenchère d’émotion, certes bien orchestrée et menée tambour battant par des comédiens compétents, investis dans leurs rôles auxquels ils croient mordicus, conscients que leurs performances atteindre le plus grand nombre d’adhérents, mais c’est sans doute un peu trop.

Sur ce point, un certain cinéma grand public hexagonal continue son petit bonhomme de chemin sans rénover le genre. Nakache et Toledano avaient épater la galerie avec Intouchables, où un déclassé social  avait pour mission de s’occuper d’un paraplégique. Deux classes sociales. Mais là où le duo de cinéastes arrivait à éviter l’émotion gratuite, préférant opter pour la subtilité, quoique parfois mise à rude épreuve, Baratier, lui est sans doute un peu trop conscient que sa proposition va culminer en « feel-good movie ». Nos recherches indiquent que ces messieurs-dames de l’Office québécois de la langue française proposent comme traduction « film pur bonheur ».Suite

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