Bouleversement

CRITIQUE.

texte
Élie Castiel

★★★ ½

En ce qui nous concerne, première incursion dans l’univers particulier de la chorégraphe Estelle Clareton. Entrée de jeu avec Bouleversement, une œuvre identique, rebelle même, se permettant divers détours dans la manipulation du corps. Entre l’extase et l’agonie, entre la réalisation d’une physicalité organique et un semblant de corporalité, pourtant très présent.Suite

King Dave

CRITIQUE.
[ SCÈNE ]

texte
Élie Castiel

Cet ailleurs, c’est le personnage créé par Alexandre Goyette il y a longtemps. Un blanc, époque oblige. Le film de Podz, contrairement à la pièce originale, multipliait les lieux de tournage et  les rôles avec, dans celui de Dave, le dramaturge en question. Bref, une « vraie » fiction.

Inventer un personnage

           venu d’ailleurs

Comme atout principal, un personnage hors-norme, hors-social, nourri d’incertitudes, de manque de confiance, accumulant les mauvaises fréquentations. De quoi alimenter la curiosité des spectateurs, la plupart du temps, tant au cinéma qu’au théâtre, attirés par les marginaux. Ils sont plus intéressants et ont beaucoup d’histoires à raconter. Comme quoi, la normalité peut être, comme nous disons ici, plate. Goyette était magnifique dans un rôle incontournable de la dramaturgie québécoise.

Mouvements contestataires et discours sans précédent sur la diversité plus tard, il n’est guère surprenant que la pièce subisse un lifting. Pour le dramaturge, céder un rôle capital, mais en même temps participer à la mouvance culturelle actuelle.

Anglesh Major, en toute bonne foi, s’empare de son personnage sans le voler à Goyette. Il en crée plutôt un, s’en tenant aux codes de l’éthique. Car entre le metteur en scène, Christian Fortin, et le comédien, quelque chose de magique entre la complicité habituelle et le partage des connaissances. C’est déjà quelque chose énorme d’accompli.

Suite

A Rainy Day in New York

PRIMEUR
Sortie
Vendredi 07 mai 2021

SUCCINCTEMENT
Lors d’un week-end à New York, un jeune couple vit toutes sortes d’aventures, sans compter sur le mauvais temps.

CRITIQUE.

texte
Élie Castiel

★★★

Effectivement, ce n’est pas du Woody Allen de meilleur cru, mais son univers est présent, aussi déterminé, saluant par ça, par là des réalisations plus abouties, complexes, faisant de New York, cette Grosse Pomme, sa ville de prédilection.

Et bien entendu, comment ne pas faire écho aux chuchotements du #MeeToo où, à l’instar d’un Roman Polanski, par exemple, Allen s’est retrouvé au banc des accusés. Sans compter les quatre épisodes de la récente minisérie de HBO, Allen v. Farrow, où Amy Herdy et Kirby Dick se veulent le plus objectifs du monde. Mais comme tout essai biographique, le parti pris est impossible à éviter.

En ce qui nous concerne, Woody Allen est un grand cinéaste qui a construit une œuvre cohérente, avec ses hauts et ses bas, mais toujours fidèle à une règle éthique envers le cinéma.

Du cinéma sincère malgré tout

Les films de Woody Allen, y compris A Rainy Day in New York, parle beaucoup des femmes, mais ce sont en fait des hommes qu’il est indirectement question.

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