I comete

Entrevue d’Annina Wettstein avec Pascal Tagnati à Rotterdam

CRITIQUE.
[ Inédit ]

★★★★

texte
Élie Castiel

Un moyen métrage tourné en 2013, Bugarach, et un court sujet, Le fan de base (2016), tous les deux inédits ici, et puis un long métrage, I comete (2020) programmé à Rotterdam et que nous avons reçu en lien grâce à la sollicitude de Barbara Van Lombeek, de The PR Factory.

Une surprise de taille que ce film inusité, en harmonie avec son titre, I comete, comme s’il s’agissait d’une comète cinématographique venant se poser sur la fabrication des images en mouvement d’un projet, pour certains insensé, mais qui aux yeux de Pascal Tagnati, est une proposition de foi, une idée prête à éclater. Titre intrigant que le anglophones ont eu la paresseuse idée de traduire par A Corsican Summer, comme s’il s’agissait d’un film touristique. Mais bon… passons !

De la vie des gensSuite

Mon père de la Révolution tranquille

CRITIQUE.

★★★

texte
Luc Chaput

Un homme mature parle à un plus jeune membre de sa famille élargie. Le réalisateur et producteur Jean-Pierre Dussault montrera à plusieurs reprises le processus filmique en train de se faire pour établir un parallèle avec le travail de concepteur et d’architecte de la Révolution tranquille de Paul-Émile Lapalme. Le protagoniste principal est son fils Roger auquel il ressemble physiquement d’ailleurs, ce que soulignent certains effets de montage entre les archives publiques et familiales et les moments de tournage dans divers lieux de l’Hôtel du parlement à Québec.

Plusieurs témoignages judicieusement choisis permettent, au travers de la biographie de ce chef du parti libéral d’avant 1960, de donner un aperçu fourni des conflits fédéraux-provinciaux et des mœurs électorales dans l’époque duplessiste.

Rendre à Paul-Émile

ce qui lui revientSuite

Big Giant Wave

PRIMEUR
Sortie
Vendredi 02 avril 2021

SUCCINCTEMENT
Des scientifiques et des artistes des quatre coins du monde posent un regard sur les bienfaits des sons et des rythmes dans leur quotidien et leur domaine d’expertise.

CRITIQUE.

★★★ ½

texte
Élie Castiel

Nourrir les sons de l’affect

L’importance des divers sons dans les films, aussi bien que dans nos vies, qu’il s’agisse de bruits de fond, de musique, de chants, de toutes sonorités valables. C’est à cela que s’intéresse Marie-Julie Dallaire, cinéaste d’ici, qui prend un soin considérable à décortiquer ce qui compose l’aspect acoustique de notre existence.

Configuration qui passe le plus souvent inaperçue, mais au visionnement de Big Giant Wave, ou Comme une vague, si vous préférez, on n’écoutera plus de la même façon. Aucun rapport entre les intervenants si ce n’est que la relation qu’ils entretiennent avec le son est une de plus intimes car elle participe à une vision de la vie et des choses où l’ouïe n’est plus qu’un simple moteur auditif, mais une outil complice, une entité virtuelle qui traverse autant l’esprit que le cerveau.Suite

1 336 337 338 339 340 345