Terminator: Dark Fate

Semaine 44
du 1er au 7 novembre 2019

EN QUELQUES MOTS
Trois femmes, dont Grace, un  hybride humaine-cyborg, se chargent de venir à bout d’un nouveau Terminator (Rev-9), venu du futur afin d’éliminer l’une d’elle.

Primeur
Brève
Élie Castiel

★★★

Élans de survie

Ce Terminator au féminin pluriel s’avère une presque réussite dans  le genre, en revanche toujours limité à reproduire mécaniquement sur grand écran l’obsession croissante pour les jeux vidéo. Chacune de ces femmes assume son rôle respectif avec un délire hallucinant, ne laissant aucune scène d’action au hasard, avec, en plus, un humour pince-sans-rire des plus coriaces. Ce sont des moments forts mais « trop nombreux » du film, là où féminisme et crise des migrants se fraient un chemin nonobstant tous les obstacles surmontés. Arnold Schwarzenegger, presque méconnaissable, assume, en Terminator à la retraite, le rôle le plus intéressant, satirisant les parties précédentes de la franchise en même temps que sa carrière de comédien (!) depuis ses débuts. Efficace? Sans doute que oui, parce que ça demeure divertissant même si la durée du film dépasse les deux heures. Et puis, Tim Miller, dont nous avions sincèrement apprécié Deadpool (2016), particulièrement pour son traitement dans la mécanique des genres; il donne, ici, à la femme, l’occasion de prendre sa place dans un type de films virilement survitaminés. Quant à Linda Hamilton, elle est simplement impériale.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE

Sortie
Vendredi 1er  novembre 2019

Réal.
Tim Miller

Genre(s) : Aventures de science-fiction

Origine(s) : États-Unis / Chine

Année : 2019 – Durée : 2 h 08

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Terminator : Sombre destin

Dist. @
Paramount Pictures Canada

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Violence ]

En salle(s) @
Cineplex

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]