The Lost Leonardo

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 27 août 2021

SUCCINCTEMENT.
Une peinture dont la provenance est incertaine voit sa valeur augmentée de façon dramatique.

| CRITIQUE.

★★★ ½

texte
Luc Chaput

Un homme d’affaire suisse fait visiter les voûtes du port franc qu’il a conçues et aménagées. Yves Bouvier est un des personnages importants de la saga artistico-financière du Salvator Mundi.

Ce tableau de la Renaissance a été acheté en 2005 pour un faible montant dans une vente aux enchères par deux investisseurs américains, amateurs passionnés de trouvailles dans ce contexte. La restauration et les recherches par Dianne Dwyer Modestini, une spécialiste reconnue d’une université de New York, changent l’attribution possible d’un artiste de l’époque de Léonard de Vinci ou à un de ses élèves directement à la main du Maître.

Un portrait en perspective

L’influence des directeurs de musée, des conservateurs, des grandes maisons de vente aux enchères est ainsi documentée par des points de vue croisés dans ce film palpitant qui pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses à une histoire de cette œuvre d’art qui continuera longtemps de s’écrire.

Le réalisateur danois Andreas Koefoed cadre souvent de manière frontale les personnes interviewées dans cette chronique. Il filme au plus près certains protagonistes dans leurs activités et effectue des recréations discrètes pour certains moments. Les rebondissements de l’intrigue sont distillés dans un montage vif de Nicolás Nørgaard Staffolani qui transporte le spectateur dans de nombreux lieux déjà annoncés par un générique animé de belle facture.

La personnalité d’Yves Bouvier, centrale dans le gonflement monétaire de la valeur de l’œuvre et spécialiste des ports francs et de ces chambres fortes, donne un éclairage plus factuel à ces séquences de Tenet de Christopher Nolan dans lesquelles l’agent secret et Neil agissent dans une section de l’aéroport d’Oslo. L’emploi des œuvres d’art comme valeur-refuge au même titre que les métaux précieux devient alors un des thèmes de ce long métrage.

L’influence des directeurs de musée, des conservateurs, des grandes maisons de vente aux enchères est ainsi documentée par des points de vue croisés dans ce film palpitant qui pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses à une histoire de cette œuvre d’art qui continuera longtemps de s’écrire.

À qui attribuer l’œuvre en question ?

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Andreas Koefoed

Scénario
Andras Koefoed, Christian Kirk Maff

Andreas Dalsgaard, Mark Monroe
Duska Zagorac

Direction photo
Adam Jandrup

Montage
Nicolás Nørgaard Staffolani

Musique
Sveinung Nygaard

Andreas Koefoed

Genre(s)
Documentaire

Origine(s)
États-Unis / Danemark

France / Suède
Grande-Bretagne

Année : 2021 – Durée : 1 h 36 min

Langue(s)
V.o. : international; s.-t.a.
The Lost Leonardo

Dist. [ Contact ]
Métropole Films

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cineplex

[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]