Venom
Let There Be Carnage
P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 1er octobre 2021
SUCCINCTEMENT.
À San Francisco, un journaliste, hôte symbiotique d’un extraterrestre, éprouve des problèmes avec son entourage.
CRITIQUE.
★★ ½
texte
Luc Chaput
Dans un appartement à San Francisco, des meubles et autres effets sont jetés par la fenêtre, ce qui provoque d’étranges réactions de certains passants. La cause en est la relation symbiotique compliquée entre le journaliste Eddie Brock et l’extraterrestre carnassier appelé Venom (Venin) dont il est l’hôte.
Dans les nombreuses séries de bandes dessinées Marvel, Venom, créé par Tom McFarlane, apparaît comme un adversaire de Spiderman et devient plus tard un anti-héros. La major Columbia a tenté d’en faire le personnage central d’une nouvelle suite en 2018. Le film de Ruben Fleischer a engrangé des montants énormes malgré une critique plutôt calamiteuse. Tom Hardy, après des rôles très sérieux (Mad Max: Fury Road, The Dark Knight Rises) y montrait d’autres aspects plus éclatés de sa personnalité. Le scénario de Kelly Marcel réinsère le personnage dans l’univers de Spiderman en récupérant comme adversaire un autre extraterrestre plus dangereux surnommé Carnage.
Double dédoublement de la personnalité
Beaucoup de super-héros, Superman, Spiderman sont dotés de super-pouvoirs qu’ils contrôlent difficultueusement ce qui peut entraîner des conflits internes de personnalité. Le journaliste Eddie Brock, qui veut retrouver son statut professionnel, doit composer également avec cet être envahissant qui le rend schizophrène, obligé de s’excuser en public de ses apartés incontrôlés. La rencontre avec le tueur en série Cletus permet de ressortir les tropes des écoles de réforme et entraînera des conséquences viralement désastreuses.
La mise en scène d’Andy Serkis mène à bon port ce vaisseau filmique brinquebalant, épisode fantasque avant sa réintégration à la galaxie Spiderman annoncée dans un clin d’œil pendant le générique final.
L’humour noir verbal et visuel est un des principaux ingrédients de cette confrontation à grand déploiement qui arrive assez rapidement. Un duel à mort entre ces deux doubles personnalités dans un environnement religieux et un déluge d’effets spéciaux permettent à Hardy et à Woody Harrelson en Cletus d’en rajouter dans leurs palettes d’interprétation. La mise en scène d’Andy Serkis mène à bon port ce vaisseau filmique brinquebalant, épisode fantasque avant sa réintégration à la galaxie Spiderman annoncée dans un clin d’œil pendant le générique final.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Andy Serkis
Scénario
Kelly Marcel
D’après une idée de Kelly Marcel et Tom Hardy
Direction photo
Robert Richardson
Montage
Maryann Brandon
Stan Salfas
Musique
Marco Beltrami
Genre(s)
Action
Science-fiction
Origine(s)
États-Unis
Année : 2020 – Durée : 1 h 30 min
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Venom : Ça va être un carnage
Dist. [ Contact ]
Columbia Pictures Canada
Classement
En attente
En salle(s) @
Cineplex
[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]
ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]