Cpx-Hebdo 12
du Vendredi 21 au Jeudi 27 mars 2025
NOTRE
SÉLECTION D’ÉVÈNEMENTS
DE LA SEMAINE
@ CINEPLEX
| EN DIRECT
DE LA GALERIE |
Secret Impressionists
Réalisation
Daniele PiniSuite
NOTRE
SÉLECTION D’ÉVÈNEMENTS
DE LA SEMAINE
@ CINEPLEX
| EN DIRECT
DE LA GALERIE |
Secret Impressionists
Réalisation
Daniele PiniSuite
un Hommage
de Pascal Grenier
Ramrod
pour toujours
Né Gerald Dwight Hauser, figure à la fois sulfureuse et tragiquement humaine, “Wings” nous quitte à l’âge de 77 ans, emportant avec lui l’ombre de ses propres démons. Natif d’Hollywood, il semble avoir été destiné dès l’enfance à naviguer entre lumière et obscurité. Après une jeunesse où le football (et la naissance de son surnom “Wings”) se mêlait aux rêves d’une carrière musicale, c’est dans l’univers impitoyable du cinéma que Hauser trouve enfin son terrain de prédilection, un lieu où ses multiples facettes pouvaient s’exprimer avec une intensité rare.Suite
CRITIQUE
[ Danse ]
Élie Castiel
★★★★
Symphonie
du geste
Crédit : Elle Marie
À l’époque, Nuit se présentait comme une révélation dans le domaine de la danse contemporaine québécoise, un espace de la représentation où les codes précédents s’estompaient au profit d’une avant-garde annonçant subrepticement le présent.
La reprise, des décennies plus tard, de cette œuvre emblématique par la Compagnie de la Citadelle, sous la houlette de Laurence Lemieux – qui l’a dansée en 2002 (sic) – n’est rien d’autre qu’une relation privilégiée avec l’Histoire de la danse, reprenant régulièrement des velléités du passé. Comme si le XXe siècle était le précurseur de la danse post-actuelle.
Un décor imposant où ces immenses murs aux gris graduels s’annoncent comme des remparts où l’Humain, tout en ayant droit de cité, est obligé de justifier constamment sa présence, la sienne et celle des bruits d’une nature tantôt sereine, mais plus fréquemment austère et dont le bruit de ces bottes noires de combat assure la continuité.
Les danseurs et les danseuses les portent avec vaillance et du coup, incertitude passagère ; des instruments de lutte, la teinte des costumes portés soulignent ce rituel qui se perd dans la nuit du temps. Il y a, dans ce brouhaha inquiétant quelque chose d’intemporel, tel un monde qui ne cesse de se créer, mais s’arrêtant pour éviter d’aboutir à une entité qu’on ne devine pas.
Avant tout, Nuit est une chorégraphie philosophique où la métaphysique, ou l’abstrait du geste, n’est rien d’autre que ce sensible rapport entre l’Être et le néant voulant prendre forme.
Entre l’incertitude et une certaine cohésion.
Crédit : Kendra Epik
C’est à ce moment où l’on prend conscience de cela et qu’on réalise que Jean-Pierre Perreault (1947-2002, ‘sic’) est déjà, à l’époque, un visionnaire. Que reste-t’il de tout cela aujourd’hui ?
La réponse que Louis Lemieux rappelle est celle d’un homme habité par ce moment chorégraphique inusité, donnant aux spectateurs cet essentiel besoin de réfléchir sur la question. Ne pas le faire serait porter atteinte aux préceptes rigoureux de la danse moderne.
La relation entre l’espace habité et ceux et celles qui prennent place devient de plus en plus arbitraire, selon les lieux géographiques. Perreault « l’a vu venir » et on sait pertinemment que c’est de plus en plus compliqué. D’où, également, une politisation de l’œuvre. La danse n’est plus seulement « danse », mais un moyen directe de relation avec notre monde.
La réponse que Louis Lemieux rappelle est celle d’un homme habité par ce moment chorégraphique inusité, donnant aux spectateurs cet essentiel besoin de réfléchir sur la question. Ne pas le faire serait porter atteinte aux préceptes rigoureux de la danse moderne.
FICHE ARTISTIQUE PARTIELLE
Scénographie – Costumes – Musique
Jean-Pierre Perreault
Conception originale des éclairages
Jean Gervais
Coordination des costumes
Valérie Calam, Marianna Rosato
Durée
1 h 20 min
(sans entracte)
Diffusion & Billets @
Place des Arts
(Théâtre Maisonneuve)
Jusqu’au samedi 22 mars 2025
ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Sans intérêt. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]