Traces d’étoiles
@ Théâtre du Rideau Vert
CRITIQUE.
[ Scène ]
★★★★
Tout d’abord, l’émoi de Pierre Bernard à pouvoir réinvestir le sentiment de plénitude éprouvé lors de sa première adaptation de la pièce de l’Américaine Cindy Lou Johnson. C’était en 1992, avec Sylvie Drapeau et Luc Picard.
La mariée
était en blanc
texte
Élie Castiel
Une trentaine d’années plus tard, Mylène Mackay, étoile montante, et Maxim Gaudette, dont le talent n’est plus à confirmer, rejoignent le metteur en scène. Un besoin viscéral, organique, physique plus que tout, d’organiser l’espace scénique, en huis clos, un terrain de tous les bouleversements.
Là où la parole est souveraine, dure, écorchant les personnages plus qu’ils ne le sont, s’adaptant aux humeurs de plus en plus étranges. C’est une pièce physique qui demande, de la part des deux protagonistes, des efforts athlétiques d’endurance. Face à un univers surréaliste tant les mots, les échanges peuvent nous paraître biscornus, jusqu’à la limite de l’insolite.

Comme un soudain coup d’éclat.
Crédit : François Laplante Delagrave