Le roman de Monsieur de Molière
Les
(in)aptitudes
de
la
vertu
CRITIQUE.
[ Scène ]
★★★ ½
texte
Élie Castiel
Un désir, comme depuis quelque temps, de se dépasser, d’aller plus loin que d’habitude, de divertir à chaque mouvement, à chaque parole, à chaque intervention, comme si le public, sorti (même si ce n’est pas encore le cas) de la pandémie, demandait que les arts de la représentation (scène et encore plus cinéma) ne leur offre que le dépaysement exacerbé pour lui faire oublier coûte que coûte ses infortunes.
Le récit de Mikhaïl Boulgakov, sous la plume de Louis-Dominique Lavigne, subit non seulement une libre adaptation, certainement une nouvelle parure où l’auteur original ne serait que le simple observateur du monde de celui à qui il s’identifie, quitte à ce que son « temps d’antenne » soit réduit, au profit des scènes moliéresques où tous les caprices sont consentis, à la grande joie du public.