2021 revue et corrigée
CRITIQUE.
[ SCÈNE ]
★★★ ½
texte
Élie Castiel
Du renouveau…
après le confinement
Tout d’abord le rideau de scène, pas le vert traditionnel, mais en Or éclatant, comme dans les vieux théâtres où régnaient le burlesque, la comédie grivoise, le spectaculaire, le tape-à-l’œil. Annonçant pour ainsi dire ce qui se cache derrière le tissu et qu’on découvrira bientôt. Déjà, belle stratégie de mise en scène. Le public est déjà conquis. En fait, le « nouveau » public.
Mais dès le départ, contraste, puisque l’approche est évidente : se rapprocher d’une nouvelle génération en rajeunissant les protagonistes. Bonne idée, mais qui, pour les spectateurs de la première heure, un peu désolés de ne plus voir ceux et celles auxquel(les) ils étaient habitué(es). Le temps passe.
Peu importe en quelque sorte. Impossible de ne pas évoquer les wokes (ils sont partout), les Élections, Robitaille, Damien comme prénom… Fred Pellerin et ses contes immémoriaux (peu d’exclamations dans la salle). On se demande pourquoi. Rita Baga, la Drag Queen… oui, aux réaction mitigées – le public d’ici n’est pas très à l’aise dans ce domaine. Bizarre pour un territoire national qui semble le plus ouvert d’esprit. Mais bon, passons à autre chose.