Trois mouvements qui finissent par s’amalgamer en une finale qui donne du sens à cette nouvelle création d’Alan Lake, avec la plénière complicité de ses interprètes faut-il ajouter ; pour une raison bien simple, autant Odile-Amélie Peters, Fabien Piché que David Rancourt ou Esther Rousseau-Morin contribuent individuellement, dans leur coin, mais que ça ne paraisse pas trop car tous et toutes nourri.es de ce sentiment de partage et encore mieux de correspondance.Suite
Résister à une pièce de Michel Marc Bouchard est une hérésie. Découvrir Eda Holmes, la grande Dame du Centaur, comme metteure en scène dans une pièce en français, est une nécessité pour qui s’intéresse à l’art dramatique.
Et finalement, retourner au théâtre comme avant la pandémie est un acte libérateur. Ce sentiment inexplicable de voir une salle comble (ou presque) respirer au rythme de ce qui se passe sur scène. Quelque chose qui a à voir avec la création, un récit simple fait de cris, de brimades, de remises en question, d’amour filial, de complexe d’Oedipe caractérisé par cet amour entre la création artistique et le dévouement.Suite
Trois courtes chorégraphies constituent le programme de cette édition de «Danses buissonnières», spectacle d’ouverture de la saison 2021-2022 à Tangente, un des lieux de créations alternatives en ce qui a trait à la danse contemporaine.
En huit minutes, Godlin, du chorégraphe Jontae McCrory, expose plusieurs thèmes comme la rencontre, les revendications sociales, le geste instinctif, l’incessant rapport entre le corps et l’espace, endroit où tout se saborde, se crée et devient comme un sanctuaire de tous les possibles, voire même impossibles. La vidéo diffusée est une course vers l’autre, un face-à-face masculin des plus sensuellement évoqué – si ce n’est pas ça, c’est quoi alors? – Le spectateur hésite entre l’écran et l’espace dansé. Provocation de la part de McCrory ou pure intention pour que le regard du public puisse naviguer autour des discours choisis, le politique, le social, l’individuel. En fin de parcours, une courte chorégraphie plus proche du geste désincarné que de la chorégraphie. Nos recherches indiquent que les origines de Godlin viennent de « Gift of God », ou cadeau de Dieu. Peut-être que c’est ainsi que se cache le mystère de cette œuvre inusitée.