Mythic

Critique
SCÈNE
Élie Castiel

★★★★

THAT’S ENTERTAINMENT!

Oui, intentionnellement, un titre en anglais. Le seul moyen de dire en quelques mots ce que l’on pense du spectacle. Sa traduction en français n’aurait pas vraiment de sens. Dans le genre « comédie musicale », Mythic atteint les frontières de Broadway et plus encore, se loge confortablement sans crier gare dans cette artère new-yorkaise du spectacle occidental, la plus rêvée, la plus connue, la plus fréquentée. Rien de moins. Et lorsqu’on constate que c’est dans la scène relativement restreinte de la Grande salle du Segal, on ne peut rester que bouche bée devant un tel enthousiasme et une énergie aussi magnétique. Magique.Suite

Le principe d’Archimède

CRITIQUE
SCÈNE
Élie Castiel

★★★ ½

LA RUMEUR

Vrai ou faux? Le mensonge peut-il sortir de la bouche des enfants? Rumeur ou fait accompli? Avec Le principe d’Archimède, le Catalan Josep Maria Miró nous ramène au (dés)ordre en mettant les pendules à l’heure. Selon la définition du moteur de recherche Google, « Le principe d’Archimède stipule qu’un objet plongé dans un fluide subit une force de poussée vers le haut dont la force est égale au poids du fluide déplacé par l’objet. ». La pièce de Miró prend des proportions scientifiques en relation avec l’axiome du titre. Lorsque le poids des mots et des situations flottent, il est difficile de départager le vrai du faux, la vérité du mensonge.Suite

Alice and the World We Live In

Critique
SCÈNE
Élie Castiel

★★★

ELLE A PEUR DES HAUTEURS

Le texte parfois prenant d’Alexandria Haber succombe à la parole, ne laissant quasi aucun moment de silence, facteur nécessaire pour ce regard sur la peur, le monde actuel et plus indiscutablement sur l’identité. Et sur le deuil surtout, lorsqu’on a perdu non seulement un être cher, mais également un soutien moral, amoureux, social et humain. Car, en général, même en vivant seul, nous ne sommes pas seuls.

Beau texte de Haber, intelligent, mais qui se perd parfois dans des banalités du quotidien. C’est là une des faiblesses qu’on retrouve parfois dans le théâtre québécois ou canadien anglophone. Une des raisons pourrait être que les auteur(es) essaient de trop s’approcher du public afin qu’ils puissent s’identifier à l’un ou l’autre des personnages.

Et pourtant le décor dans la scène de la petite salle du Centaur présentait un canevas relevant presque du surréalisme, une montagne qu’on gravite, là où Alice se retrouve dans un contraire d’ « au pays des merveilles », ne pouvant supporter l’idée de tomber métaphoriquement des hauteurs où elle se trouve.

Jane Wheeler et Daniel Brochu ( © Andrée Lanthier)

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