Schechter et Salem

Critique
DANSE
Élie Castiel

★★★ ½

DIALOGUE SUBREPTICEMENT FRUCTUEUX

Toutes deux et un des chorégraphes, sont de la même ville : Jérusalem. Le chorégraphe est Juif. Les danseuses-interprètes, musulmanes. Un courage tenace et audacieux pour dialoguer par le biais de l’art et du geste. Deux courtes pièces sur la condition de la femme musulmane à Jérusalem, ou plutôt en Palestine.

Un walkman, un appareil photo, quelques autres petits objets qui représentent une réalité devenue banale dans le territoire social et politique dont il est question. De la musique, à peine quelques brèves secondes, mais surtout une magnifique chanson algérienne et un dialogue entre mère et fille par cellulaire, instantané, pudique; pour amadouer le geste, pour ne pas éterniser le moment. Des mouvements emprunts de la danse post-moderne, celle qui s’inscrit dans une autre réalité ayant pour mission l’engagement à la fois démocratique et activiste. Le masbaha (chapelet arabe) que nous montre Ziad Taha n’évoque en rien les rituels religieux, mais s’infiltre plutôt dans la couleur des vêtements évoquant le drapeau palestinien. Le message est lumineux.

© Denis Martin

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Les Ballets Jazz de Montréal

< Critique par ÉLIE CASTIEL >

★★★★
Influences de l’altérité

Soirée exceptionnelle pour ce début de saison à Danse Danse. Comme il se doit, Les Ballets Jazz de Montréal ouvre le bal avec trois œuvres qui enchantent, décontractent, excitent, énergisent et donnent la chair de poule; mine de rien, elles permettent également aux artistes de s’éclater comme si la scène leur appartenait.

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L’homme de la Mancha

< CRITIQUE par Élie Castiel >

★★★★½
Rêver cet impossible rêve

Un début de saison exceptionnel au Théâtre du Rideau Vert. Voire même étincelant. Un metteur en scène extraordinairement inspiré, conscient des possibilités qu’offre son métier, à l’aise, comme d’habitude, dans la comédie musicale. Et une complicité avec les comédiennes et les comédiens qui persistent depuis ses débuts.

L’homme de la Mancha

Jean Maheux (Don Quichote) et Éveline Gélinas (Dulcinéa) – ©David Ospina (TRV)

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