Image+Nation34.
Première partie

 

BANDE-ANNONCE
Stolen Kisses / Bacci rubati
Version originale italienne

ÉVÈNEMENT
[ Sphère LGBT ]

texte
Élie Castiel

Les gais sont des gens

comme les autres…

rien ne prouve le contraire

   Encore une fois, nous ne cesserons jamais de nous poser la question. Tant et aussi longtemps que le nombre de films LGBT ne sera pas aussi proche (ou presque) que les hétéros, un événement comme Image+Nation sera essentiel. Les femmes, elles, ont attendu patiemment avant qu’elles puissent tourner paritairement, faire du métier de la réalisation un projet vivable. Patience donc.Suite

50e Festival du nouveau cinéma de Montréal

ÉVÈNEMENT.
[Présentiel & En ligne]

texte
Luc Chaput

Passages

   En octobre s’est déroulé le 50e Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) qui a connu de nombreux changements depuis le départ de son cofondateur Claude Chamberlan. L’autre cofondateur, Dimitri Epides, programmateur reconnu au TIFF entre autres, est décédé en janvier dernier.

Un homme d’une cinquantaine d’années revisite avec une femme divers lieux de son enfance et adolescence au Liban. Michel Jleilaty est devenu Miguel depuis qu’il vit en Espagne surtout à Barcelone où il a rencontré, en tant qu’interprète et traducteur, une compatriote réalisatrice qui a été fascinée par son histoire. Éliane Raheb l’accompagne donc dans plusieurs endroits du Liban reliés à la guerre civile, en Espagne mais aussi dans un théâtre dans lequel les deux auditionnent des acteurs pour rejouer certains épisodes de cette vie complexe dans un pays en crise. Miguel est un protagoniste flamboyant, verbomoteur aux souvenirs contradictoires. La réalisatrice, après des recherches, peut ainsi remettre son sujet devenu ami vers de nouvelles pistes de réflexion. Le portrait se lance dans plusieurs sens mais le montage de Miguel’s war réussit à garder l’intérêt, fruit d’une rencontre peu probable.Suite

Autour du TIFF 2021.
Deuxième partie

ÉVÉNEMENT
Toronto International
Film Festival ]

texte
Pierre Pageau

   Il faut d’abord faire un premier constat, qui n’est malheureusement pas nouveau : le cinéma italien contemporain n’existe, en grande partie, que grâce aux coproductions, en particulier avec la France. C’est le cas pour Silent Land, de la réalisatrice polonaise Agniezka Zulewska et pour The Story of My Wife de la Hongroise Ildiko Enyedi. Nous sommes en présence de deux réalisatrices de métier mais qui, pour pouvoir faire leur film, doivent s’arrimer à un système, très européen (Euro-Images) d’aide à la production.  Soyons très précis : ce système n’est pas nouveau.  Le tout démarre avec des coproductions franco-italiennes, entre 1946 et 1966 ; elles furent un modèle, et une préfiguration, du « cinéma européen ».  Entre 1946 et 1966, presque tous les grands cinéastes italiens y ont recours. À compter de 1989 Euro-Images va prendre la relève. Nos deux premiers films s’inscrivent dans ce modèle de production.

Où va le cinéma

italien contemporain ?

Suite

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