Cinemania 2020 [ÉC-01]

MANIFESTATION
[ En ligne ]

un texte de
Élie Castiel

Un préambule s’impose : un menu qui ne ressemble pas aux précédents, un film comme L’audition, dont on se demande ce qu’il fait dans la programmation puisque c’est une production allemande même si la France coproduit. Un film de 2018, Filles joie, d’une navrante vulgarité. Toujours est-il que nous cherchons quelques moments de bonheur cinématographiques à travers les cinq films que nous avons pu visionner, bien sûr, dans sur notre écran-maison.

 

Premières

impressionsSuite

49e Festival du nouveau cinéma [05]

MANIFESTATION

Autre regard
sur les longs métrages

un texte de
Luc Chaput

DAU. Natasha

Deux serveuses dans une cantine d’un centre scientifique secret en URSS terminent leur journée de travail. Natasha, la plus vieille, ordonne à son assistante de nettoyer l’aire de restauration.Olga se rebiffe et les deux en viennent finalement aux coups dans ce lieu peu éclairé et très peu décoré. En prenant une serveuse comme personnage principal de cet épisode d’une longue série sur le monde scientifique, le réalisateur Ilya Khrzhanovsky y montrera un peu plus tard jusqu’où l’emprise des polices pas toujours secrètes s’exerçait par divers moyens en Union soviétique. Cette série commencée en 2006, intitulée DAU du surnom du Prix Nobel Lev Landau (1908-1968) est une entreprise gargantuesque avec une pléthore d’acteurs, la plupart non professionnels, placés dans des conditions de vie similaires à celles connues par des habitants de ces bourgades hypersécurisées. La production aurait accumulé plus de sept cents heures de prises de vue lors de son tournage. L’épisode DAU. Natasha co-réalisé par le maître d’œuvre et Yekaterina Oertel, responsable des représentations des femmes dans le projet, présenté à ce festival après une participation à la Compétition de Berlin en février, constitue, malgré ses scènes crues, une entrée en matière assez intrigante à ce projet à première vue insensé dont on peut douter qu’il atteigne malgré tout, après l’accueil inégal de l’installation partenaire à Paris début 2019, la qualité du Heimat d’Edgar Reitz dont la première année fut présentée en rafale à ce même FNC en 1984.Suite

49e Festival du nouveau cinéma [04]

MANIFESTATION
[ En ligne ]

Courts métrages

un texte de
Luc Chaput

Dans les premiers contreforts de l’Himalaya en Inde, sur une large rue d’Haridwar, des bûcherons s‘astreignent avec des haches, des cordes et d’autres instruments pour la plupart non mécaniques, à tailler, couper et scier branches et plus tard troncs de ce figuier des pagodes, arbre pourtant vénéré par les religions hindoue et bouddhique. La réalisatrice allemande Sonja Feldmeier filme les opérations pendant quelques jours donnant à plusieurs des anonymes travailleurs leurs individualités. La conjonction de l’image, du son et du montage nous amène ailleurs et les explications différentes ne nous sont données qu’en fin de parcours dans The Peepul Tree.

Images de synthèse et réalités

The Peepul Tree

Suite

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