One

PRIMEUR
Sortie
Vendredi 02 avril 2021

SUCCINCTEMENT
Élu ministre en chef, Kadakkal Chandran réalise l’importance de ses nouvelles responsabilités.

SANS
COMMENTAIRES.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Santhosh Viswanath

Scénario : Santhosh Viswanath

Images : Vaidy Somasundaran

Montage : Nishad Yousef

Musique : Gopi Sundar

Genre(s)
Drame
Thriller

Origine(s) : Inde

Année : 2021 – Durée : 2 h 31 min

Langue(s)
V.o. : malayālam; s.-t.a.

The One
Onn
Ek

Dist. [ Contact ] @
Imtiaz Mastan

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cineplex

 

Quo Vadis, Aida?

PRIMEUR
Sortie
Vendredi 02 avril 2021

SUCCINCTEMENT
Srebrenica, juillet 1995. Modeste professeure d’anglais, Aida vient d’être réquisitionnée comme interprète auprès des Casques Bleus, stationnés aux abords de la ville.

CRITIQUE.

★★★★

texte
Élie Castiel

Bosnie-Herzégovine

… mon amour

En 2006, Sarajevo, mon amour (Grbavica), nous laissait une impression d’accomplissement dans la mise en scène de  Jasmila Žbanić, cinéaste bosniaque que nous découvrions par la même occasion.

Retour quinze années plus tard à Srebrenica pour parler du conflit en Bosnie-Herzégovine, commencé en 1992, pour se terminer en 1995. Les Chrétiens, les Musulmans. Un conflit entre deux peuples, mais bien plus entre deux religions, entre deux croyances. Et une femme, une battante, qui tente d’épargner la vie de son mari et de ses deux fils. Égoïsme sans doute, surtout quand des jeunes enfants sont impliqués.

Drame de guerre, drame intime, condamnation des conflits armés, d’une certaine dictature militaire, mais en même temps, l’obéissance à des lois qui mettent l’humain littéralement en danger de mort, au nom des codes, des lois et des comportements de toutes armées du monde.

Une chose est certaine, Jasmila Žbanić demeure éperdument amoureuse de son pays. Et la religion n’a rien à avoir avec cette excitation de plénitude identitaire.

Les forces de l’ONU sont ici réprimandées, remises en question devant un conflit ignoré du monde, du moins par la majorité. Et qui a dit que les guerres n’existent plus depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

L’humain finit par se résoudre à la dictature du destin.

Conflits périphériques un peu partout à travers le monde. Qu’il s’agisse de l’Afrique, du Moyen-Orient ou encore du conflit bosniaque. La mise en scène de Žbanić favorise les moments forts, non pas par pur exhibitionnisme graphique, mais pour alerter, mettant en évidence une certaine façon de faire dans les cinémas des Balkans. Les mouvements de foules, magistralement maîtrisés donnent au film cette sensation d’invasion où l’humain doit se résoudre à la dictature du destin.

Et pourtant, une tentative, chez tous ces oubliés de la terre, de sauver sa peau, au nom de la survie, comme une victoire face à l’ennemi. Kusturica n’est pas loin, mais dans un esprit plus dramatique, la cinéaste demeurant constamment en proie à son sujet.

Un contraste entre la clarté du jour et les drames quotidiens nous rappellent jusqu’à quel point les conflits armées et les invasions barbares ne reculent devant rien pour assiéger. Comme cette scène où les « hommes » adultes, seulement les hommes sont rassemblés dans une sorte de hangar. Et puis… Image bouleversante, obscène, dérangeante, qui nous ne cesse de nous importuner, nous hanter, éveillant en nous les plus intimes sensations face à la mort, à la brutalité et à l’indifférence.

Et à la fin, une libération de l’esprit, une résilience face à l’ancien ennemi. Réapprendre à vivre en revenant à une vie antérieure : enseigner aux jeunes enfants. Bouleversant, d’une tristesse infinie. Le titre, en latin, interroge sans cesse cette héroïne qui ne se résout pas à la fatalité.

Une chose est certaine, Jasmila Žbanić demeure éperdument amoureuse de son pays. Et la religion n’a rien à avoir avec cette excitation de plénitude identitaire.

 

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Jasmila Žbenić

Scénario : Jasmila Žbenić

Images : Christine A. Meier

Montage : Jaroslaw Kaminski

Musique : Antoni Lazarkiewicz

Jasmila Žbenić en tournage.

Genre(s)
Drame de guerre

Origine(s)
Bosnie-Herzégovine / Autriche
Roumanie / Pays-Bas
Allemagne / Pologne
France / Norvège
Turquie

Année : 2020 – Durée : 1 h 44 min

Langue(s)
V.o. : multilingue; s.-t.a.

Where Are You, Aida?

Dist. [ Contact ] @
Entract Films

Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

En salle(s) @
Cineplex

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

The Conductor

PRIMEUR
Sortie
Vendredi 02 avril 2021

SUCCINCTEMENT
En 1926, dans la ville de New York, Willy Wolters aspire à devenir chef d’orchestre.

CRITIQUE.

★★ ½

texte
Luc Chaput

Portrait bancal

Une jeune femme, à la suite d’un conflit avec sa mère adoptive, décide de découvrir ses véritables origines.

La montée en nombre des cheffes d’orchestre s’est produite au moins depuis le début de ce nouveau siècle. Il apparaît donc normal que la recherche et la démonstration de pionnières ou de personnes occultées dans ce domaine comme dans d’autres, Marie Curie ou Artemisia Gentileschi pour ne citer qu’elles, passe par le biais de la biographie filmique romancée. Une productrice et réalisatrice néerlandaise s’est donc attelée ici à cette tâche avec plusieurs raccourcis scénaristiques qui grèvent l’ensemble. Wilhelmina Wolthuis devient donc Willy Wolters et son enfance californienne est escamotée au profit d’un long séjour de jeune femme à New York où elle a d’ailleurs eu comme professeur le pianiste et compositeur polonais Zygmunt Stojowski.

Cette relation de mentorat est remplacée ici par une rencontre probable avec Willem Mengelberg. Cela permet à la production d’effectuer une filiation artistique ténue entre Antonia et ce grand chef d’orchestre hollandais et de l’amener vers son départ pour l’Europe où elle retrouve ses racines et acquiert les moyens d’atteindre à une gloire certaine mais épisodique.

Antonia… donne à Christanne de Bruijn, l’interprète, d’autres lieux pour moduler son jeu d’ailleurs rehaussé de phrases bien senties.

À ce portrait incomplet sur une femme douée, frustrée de n’avoir plus souvent joué de son instrument, diriger un orchestre professionnel, on peut rajouter le visionnement du moyen métrage, Antonia: A Portrait of the Woman de Jill Godmillow et Judy Collins, la musicienne qui fut son élève au Colorado. Ce portrait visible dans les archives Internet, permet de la voir au travail au début des années 1970 et d’apprécier sa passion intacte.

La mise en scène assurée permet de naviguer dans une recréation partielle du New York des années autour de la Seconde Guerre mondiale où le passage entre les cabarets et les salles de concert étaient le lot de plusieurs musiciens et de mélomanes fortunés ou non. La romance entre un fils de bonne famille et Antonia apparaît plus comme une accroche et donne à Christanne de Bruijn, l’interprète d’Antonia, d’autres lieux pour moduler son jeu d’ailleurs rehaussé de phrases bien senties. Dans le rôle de Robin, le meilleur ami de la cheffe, Scott Turner Schofield (aussi participant dans No Ordinary Man) décline subtilement de nombreuses teintes chromatiques.

À ce portrait incomplet sur une femme douée, frustrée de n’avoir plus souvent joué de son instrument, diriger un orchestre professionnel, on peut rajouter le visionnement du moyen métrage, Antonia: A Portrait of the Woman de Jill Godmillow et Judy Collins, la musicienne qui fut son élève au Colorado. Ce portrait visible dans les archives Internet, permet de la voir au travail au début des années 1970 et d’apprécier sa passion intacte.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Maria Peters

Scénario : Maria Peters

Images : Rolf Dekens

Montage : Robin de Jong

Musique
Quinten Schram
Bob Zimmerman

La vraie Antonia Brico.

Genre(s)
Drame biographique

Origine(s)
Pays-Bas
Belgique

Année : 2018 – Durée : 2 h 17 min

Langue(s)
V.o. : anglais, néerlandais; s.-t.a. / s.-t.f.

La chef d’orchestre
De Dirigent
Die Dirigentin

Dist. [ Contact ] @
MK2 | Mile-end

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cinéma Beaubien
Cinéma du Musée
Cineplex

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

1 560 561 562 563 564 687