Julien Rambaldi
ENTREVUE.
[ Cinéma ]
Proposée par Élie Castiel
Julien Rambaldi signe un troisièe long métrage sans prétention, s’en donnant à cœur joie, passant d’un état d’esprit à l’autre, virevoltant les situations comme bon lui semble, librement, ludiquement, pris par un excès de roublardise contrôlée, teintée de bonnes intentions et de situations honorables. Il dirige ses comédiennes surtout et ses comédiens comme si, du coup, l’univers qu’il crée devient, le temps du tournage, le centre du monde, alors qu’il s’attend à ce qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Rencontre en six questions.

Julien Rambaldi (tuque rouge).
Multiplier les lieux de tournage.
En fait, le sujet, les affres de l’accouchement, n’est pas nouveau.
Effectivement, mais c’est pourquoi j’ai voulu y apporter une touche inusitée par le truchement du film choral. Un film assez libre, assez fou sur un sujet qui est assez universel. En fait, j’avais en tête un film de Richard Curtis, Love Actually (au Québec, Réellement l’amour). Fabriquer un film choral sur cet évènement particulier, c’est tout de même assez inspirant.
Les sage-femmes, le milieu hospitalier, tout cet univers semble provoquer en vous une certaine admiration.
Effectivement. Il y avait là matière à réflexion. je me suis attaché à illustrer le contexte difficile dans lequel se trouve souvent ce milieu particulier, mais sans trop encombrer le message.Suite