Le public préfère le doublage au sous-titrage

TRIBUNE LIBRE.

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Sylvio Le Blanc

Après avoir reçu le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère pour Parasite, le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho déclarait : « Quand vous aurez surmonté la barrière des deux centimètres de sous-titres, vous découvrirez des films étonnants. »1

N’ayant aucune attirance particulière pour le coréen, j’ai préféré voir ce film doublé en français de France et j’ai été ravi. Le grand public n’aime pas les sous-titres, qui le détournent de l’essentiel, à savoir l’image, avec tout ce qu’elle renferme (le jeu multiple des comédiens, les mouvements de caméra, la palette des couleurs, les décors, etc…). Des sous-titres qui appauvrissent aussi le texte (qui n’est jamais pleinement rendu par ceux-là) et qui, pour finir, balafrent l’image.

La cinéaste italienne Lina Wertmüller l’a dit autrement à Los Angeles : « Je crois totalement au doublage. Les sous-titres ont un effet désastreux sur un film. Au lieu de vivre un film à travers les images, on est constamment interrompu par la lecture des sous-titres et on passe son temps à baisser et lever la tête, on perd tout le rythme de l’image. Naturellement, il y a des oreilles raffinées qui veulent entendre les voix originales des comédiens. Je comprends cela. Cependant, il ne faut jamais oublier que le cinéma est un art populaire, pour les masses. Je trouve très important que les gens puissent avoir accès à ces films grâce à un doublage. Le public américain perd beaucoup à ne pas être exposé à d’autres films. »2

La cage aux folles

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Nos distributeurs ont peur

TRIBUNE LIBRE.

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Sylvio Le Blanc

J’accuse de Roman Polanski

A Rainy Day in New York de Woody Allen

Le dernier film de Woody Allen, A Rainy Day in New York (Un jour de pluie à New York)1, est sorti en France2, mais pas au Québec3. Idem pour le dernier film de Roman Polanski, J’accuse4, un distributeur assez courageux pour affronter la meute étant impossible à trouver5. Pourtant, tous ceux qui ont vu ce film sur l’affaire Dreyfus6 en disent le plus grand bien.

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Français… anglais… ou?

 

TRIBUNE LIBRE.

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Sylvio Le Blanc

Déclin du français sur les écrans

Les productions audiovisuelles en langue française disponibles au Québec durant la décennie 2010-2019 ont diminué de façon importante comparativement à la décennie précédente.

Ainsi, exclusion faite des films pornographiques, l’ancienne Régie du cinéma du Québec en classait-elle 8165 de 2000 à 2009, contre 7228 la décennie suivante1, soit pratiquement 1000 de moins. Pourtant, la population au Québec passait, elle, de 7 843 000 en 2009 à 8 485 000 dix ans plus tard, soit quelque 650 000 de plus2.

Ces chiffres sont inquiétants. Les libéraux, à Ottawa, et les caquistes à Québec, comptent-ils faire quelque chose pour renverser la tendance?Suite

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