Enter the Dragon

 

| Minuit
au Parc |

CRITIQUE
Pascal Grenier

★★★ ½

Un

modèle

du

genre

Peut-être le plus célèbre et le plus emblématique des films d’arts martiaux de l’Histoire du cinéma, Enter the Dragon (Opération Dragon) fête ses 50 ans cette année. C’est le dernier film achevé par le légendaire Bruce Lee dont le décès tragique en raison d’un œdème cérébral  à l’âge de 32 ans sur le tournage d’un nouveau film a littéralement été un choc pour ses fans et l’industrie du cinéma.Suite

Opera

 

| Minuit
au Parc |

CRITIQUE
Pascal Grenier

★★★★

L’antre

de

l’horreur

Moins connu que certains classiques du cinéma d’horreur italien, Opera de Dario Argento (Deep Red, Suspiria)  n’en demeure pas moins un de ses films les plus stylisés et obsessionnels de son illustre carrière. Sorti en 1987, ce drame d’horreur a été sévèrement critiqué et qualifié de misogyne lors de sa sortie et n’a pas connu le succès international comme les autres œuvres maîtresses du cinéaste. Il jouit désormais d’une réputation de film culte et il est célèbre pour sa combinaison de violence stylisée, de suspense intense et d’une esthétique visuelle captivante avec notamment son utilisation judicieuse de la caméra subjective et de ses plans vertigineux à une époque où l’utilisation du drone n’était pas monnaie courante.Suite

Nos cinéastes nationalistes s’autocensurent

 

| Tribune
L I B R E |

texte
Sylvio Le Blanc

En prévision de la sortie du livre écrit par le politologue Denis Monière, Roger Frappier. Oser le cinéma québécois, le producteur de La grande séduction et d’Un zoo la nuit a déclaré : « On est le seul domaine où les institutions se mêlent du contenu. En littérature, les institutions financent les éditeurs sans demander à regarder les livres avant leur publication. En musique, elles financent les maisons de disques aussi directement. Est-ce qu’on verrait un fonctionnaire de la SODEC dire à Daniel Bélanger : “Ton refrain n’est pas bon sur telle chanson, il faut que tu le changes, sinon on ne finance pas ton disque” ? »1 C’est ce que j’ai toujours pensé.

Le film Chien blanc2, tiré du roman éponyme du Français Romain Gary, a obtenu le concours financier de Téléfilm Canada et de la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC). Son sujet – le racisme antinoir aux États-Unis – est certes dans l’air du temps depuis la mort de George Floyd3, mais en quoi peut-il intéresser tout particulièrement le Canada et le Québec? Les États-Unis ont promu l’esclavagisme à grande échelle, créant des fractures au sein de leur population qui perdurent encore aujourd’hui à des degrés divers, mais rien de tel au Canada et au Québec. Pour la pertinence, donc, il faudra repasser (et savait-on que Samuel Fuller avait déjà réalisé un bon film en 1982 tiré du même roman?4)

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