The Smashing Pumpkins :
L’unité mise en pièces
POUR VOTRE AGRÉMENT
RECENSION.
[ Essai-Musique ]
★★★★
texte
Élie Castiel
Une obsession partagée, une histoire qu’il lui fallait raconter, un rapport à l’art musical populaire des années 90, celui du rock, du heavy metal et de toutes ces sonorités où on définit mal les paroles à moins d’y être accro, comme dans les airs d’opéra dont on saisit les mots à mesure qu’on s’y adapte. Le contraire de ces airs chantés par un Aznavour, Brassens, Brel, Gainsbourg ou autres chantres de la pop, eux (et elles aussi, Piaf, Dalida, Faithfull…) où le romantisme et le poétique s’assemblent au quotidien : amourettes, passions, ruptures, émerveillements…
Un nom de groupe, les Smashing Pumpkins, un nom enfantin, comme des gamins ou jeunes adolescents qui décident d’écraser des citrouilles, comme ça, pour déconner, sans conséquences, conscients de leur acte. Mais pour Billy Corgan, tête pensante du groupe, un retour freudien à une enfance marquée où père et mère constituent des problèmes (obstacles?) qui situent le jeune William Patrick (son vrai prénom) dans une situation de totale remise en question. La musique, porte d’accès au nirvana, lieu où les contraintes de la vie sont relayées au rang des oubliettes.
Le chiffre « Un »
… du zéro à l’infiniSuite