Épidermes

RECENSION.
[ Recueil ]

texte
Élie Castiel

★★★ ½

Dans leur peau

Des écrits intelligemment inusités, une déconstruction de la narration classique, un rendez-vous avec le corps et plus intimement, avec les viscères, les fluides, l’intime, sans retenue, parfois des poèmes éclatés écrits par des auteur(es) qui risquent le tout pour le tout pour proposer une nouvelle approche littéraire, de nouveaux signes grammaticaux. Des plumes libres, affranchies, dignement incertaines, en quête parfois d’une identité qui se manifeste essentiellement par un rapport avec le physique.Suite

Théo Angelopoulos ou la poésie du cinéma politique

RECENSION.
[ Cinéma ]

texte
Élie Castiel

★★★ ½

Dans ses repères bibliographiques, non exhaustifs, l’auteur semble privilégier Positif, la revue mythique de cinéma. Force est de souligner que Michel Ciment, le rédacteur en chef, a suivi la carrière de Théo Angelopoulos jusque dans ses moindres contextes diégétiques et vecteurs d’analyse.

Une parenthèse : lors de mon séjour au Festival de Thessalonique au début des années 2000, j’ai assisté à une conférence réunissant des experts du cinéaste grec. Ciment faisait partie des conférenciers, présentant une brillante communication. Moi-même, à titre de chargé de cours, ayant enseigné le cinéma grec pendant plus de vingt ans à l’Université de Montréal, Angelopoulos prenait une place considérable dans le corpus. Trois ou quatre rencontres avec lui, ici, et en Grèce, ont solidifié mon enthousiasme pour ce cinéaste avec, comme résultat, un mémoire de maîtrise portant sur le plan-séquence dans Le voyage des comédiens (O Thíassos). Fin de la parenthèse.

Au fil

   du tempsSuite

La transgression selon David Cronenberg

Crash

RECENSION.
[ Cinéma ]

texte
Élie Castiel

★★★★

Avec Patricia Rozema, Atom Egoyan, Bruce LaBruce et autres John Greyson, pour ne nommer que ceux-là, David Cronenberg fait partie des grands du cinéma canadien (pour les raisons que vous connaissez, le Québec n’est pas inclus), chacun ayant forgé un cinéma propre à son idiosyncrasie, posé un regard sur le monde et plus que tout sur les images en mouvement.

La toile d’araignée

Dans le cas de David Cronenberg, maître de l’horreur/épouvante/anticipation et études freudiennes des personnages qu’il montre comme prêts à toutes éventualités,  quelque chose d’encore plus exigeant : une auto-analyse de sa condition d’Homme, de Cinéaste et surtout d’Esthète libertin de la corporalité qui se permet tous les caprices et excentricités, mais habilement justifiés.Suite

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