Don’t Worry Darling

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 23 septembre 2022

SUCCINCTEMENT.
Chronique d’une communauté isolée dans le désert californien en plein coeur des années 1950, au sein de laquelle une femme au foyer voit sa vie chamboulée.

CRITIQUE.

★ ★ ★

texte
Élie Castiel

Univers

parallèles

États-Unis, dans une Californie ensoleillée.
Spécifiquement, les années 50; c’est ce cadre,
pour les circonstances, idyllique, qui a
séduit la très talentueuse comédienne Olivia
Wilde (dans la réalisation, des vidéoclips,
un court et un premier long, Booksmart /
Premières de  classe, passé ici presque
inaperçu) pour Don’t Worry Darling, un récit
captivant où deux formes narratives s’inscrivent
dans une cohérence réciproque grâce aux actions
menées par des personnages magnifiquement construits.

La femme au foyer de cette décennie est campée avec une ardeur insoupçonnée par une Florence Pugh (rôle de Alice Chambers) totalement investie. À la suite d’un incident dramatique, elle…

Entre le conflit à l’intérieur d’un couple (sans enfants) et le mystère entourant ce lieu protégé du monde, des univers parallèles qui donnent à ce Don’t Worry Darling une aura de mystère que Wilde se permet de saupoudrer d’une étrange dose de désenchantement. Mais plus que tout, elle décide de ne pas trop montrer cet autre monde où seuls les hommes ont accès.

Face à quelque chose qu’on ne saisit pas.

Wilde évite le graphisme opulent, optant pour les sensations, les incidents de parcours plus suggérés que trop démonstratifs. La réalisatrice, très présente à l’écran comme comédienne, a bien appris de ceux qui lui ont fait confiance.
Ici, elle établit ses propres règles, comme se donner un rôle, une façon comme une autre de régler ses comptes avec l’industrie cinématographique, encore largement occupée par la gent masculine.

Wilde évite le graphisme opulent, optant pour les sensations, les incidents de parcours plus suggérés que trop démonstratifs. La réalisatrice, très présente à l’écran comme comédienne, a bien appris de ceux qui lui ont fait confiance.

D’où l’un des thèmes du film, la masculinité (hétérosexuel, il va sans dire), anxiogène qui, sans s’en rendre compte, peut détruire sur son passage. Un deuxième long métrage achevé avec succès, même si l’accueil critique est mitigé.

On retiendra la présence du chanteur Harry Styles (remarqué dans l’excellent Dunkirk / Dunkerque, de l’incontournable Christopher Nolan). Il rend tout à fait crédible son personnage d’un homme pris entre deux mondes parallèles qui ne peuvent s’accorder. Sauf si…

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Olivia Wilde

Scénario
Katie Silberman

Direction photo
Matthew Libertique

Montage
Affonso Gonçalves

Musique
John Russell

Genre(s)
Suspense psychologique

Origine(s)
États-Unis

Année : 2021 – Durée : 2 h 02 min

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française

Ne t’inquiète pas chérie

Dist. [ Contact ] @
Warner Bros.

Classement
Interdit aux moins de 13 ans

Diffusion @
Cineplex

[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]