P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 11 août 2023
RÉSUMÉ SUCCINCT. Le quotidien de Kanti Sharan Mudgal, un fervent dévot de Lord Shiva, et à la fois un homme simple, un père aimant et un mari attentionné, pris dans l’engrenage de procédures judiciaires, suite à…
A P E R Ç U S 1. Si vous êtes un fan d’Akshay Kumar et de Pankaj Tripathi. 2. Si vous aimez les comédies dramatiques à messages, un concept bollywoodien;
3. Traite d’un sujet tabou (la sexualité) dans le cinéma indien de façon crue.
[ ÉC ] Cote : ★★★
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Amit Rai
Genre Comédie satirique Origine Inde
Amit Rai
Année : 2022 – Durée : 2 h 35 min Langue(s) V.o. : hindi; s.-t.a. Oh My God 2
OMG Dô
P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 11 août 2023
RÉSUMÉ SUCCINCT. Ding Lei, un vétéran de la danse de rue, invite un jeune artiste à rejoindre son club. Mais très vite, ils sont confrontés à une série de défis.
A P E R Ç U S
1. Pour ceux qui aiment les compétitions de street dance et la culture hip-hop;
2. Pour les scènes endiablées et captivantes au rythme frénétique;
3. Pour voir un film chinois grand public de bonne facture.
P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 11 août 2023
SUCCINCTEMENT. Le récit de la traversée du Demeter, un navire commercial à bord duquel est très discrètement embarquée, à destination de Londres depuis les Carpathes, une cargaison de caisses en bois non identifiées.
CRITIQUE Élie Castiel
★★★ ½
L’épave
Encensé ou non, parmi les films du Norvégien André Øvredal, celui qui reste dans notre mémoire est sans aucun doute Scary Stories to Tell in the Dark / Histoires effrayantes à raconter dans le noir (2019), là ou le genre horreur/épouvante est passé au peigne fin, parfois avec maladresses, mais toujours empreint d’un enthousiasme qui ne fléchit jamais.
Grande surprise avec ce nouvel opus. Un film presque d’auteur, sillonnant les routes d’une mise en scène où le minimalise graphique tient lieu de contextualisation. Le choix chromatique, la densité sombre des atmosphères, les eaux d’un océan agités, la pluie, une équipe à bord « au bord » de la défaite morale et physique. Et le tombeau mystérieux qui abrite une légende de l’horreur, un mythe devenu métaphore sociale, celle de l’extermination sans doute.
Montrer une image stylisée de l’horreur.
Dans ce microcosme amphibie, une mise à mort progressive de tous les membres de l’équipage, même si… Et dans la mise en situation d’Øvredal quelque chose qui le retient de montrer davantage. Le film est beaucoup plus suggestif qu’illustratif et c’est peut-être là un moyen assez efficace pour susciter l’effroi, la peur, l’angoisse du spectateur. Ce sont de ces séquences quasi indicibles qui donnent la chair de poule, comme dans un cinéma de genre à l’ancienne.
À 50 ans, André Øvredal, tout en demeurant original, s’est inspiré de ces illustres Murnau, Herzog ou Coppola. Des approches qui, sans pour autant humaniser le principal instigateur des crimes, le situent dans un contexte surréaliste. Le temps et l’espace se diluent. Le monde extérieur, terrestre, est à perte de vue, même lorsqu’on aperçoit la côte de loin. Et la simple fin qu’on ne dévoilera pas peut, en principe, résoudre l’équation du mystère.
Le message du cinéaste est plutôt pessimiste. Et c’est tant mieux. À voir l’état du monde aujourd’hui, socialement et politiquement, la rédemption ne peut se manifester tant que l’individu n’aura pas atteint une certaine modération.
À 50 ans, André Øvredal, tout en demeurant original, s’est inspiré de ces illustres Murnau, Herzog ou Coppola. Des approches qui, sans pour autant humaniser le principal instigateur des crimes, le situent dans un contexte surréaliste. Le temps et l’espace se diluent. Le monde extérieur, terrestre, est à perte de vue, même lorsqu’on aperçoit la côte de loin. Et la simple fin qu’on ne dévoilera pas peut, en principe, résoudre l’équation du mystère.
Ce discours est montré à petites doses de détails qui pourraient nous échapper. Øvredal nous oblige à bien observer car The Last Voyage of the Demeter est surtout un film sur les images en mouvement et leur pouvoir sur le regard (ce fameux Gaze que les anglo-saxons induits par le discours de la représentation apprécient tant. Et pour cause.
On soulignera la présence de deux protagonistes importants : Clemens, le Noir hautement cultivé, et qui ne peut « exister librement » que dans la nef; et dont le rôle est tenu par un Corey Hawkins impeccable; d’autre part, Anna, qui semble être une réfugiée, et à laquelle Aisling Franciosi octroie une énergie contagieuse. Deux enjeux actuels.
Et le symbole de ce bâtiment amiral, Le Demeter. Déméter, cette déesse grecque antique dont le prénom associe « mère » à « terre ». En plein océan, seul l’irréversible peut survenir. Le fait que l’intrigue se passe à la toute fin du 18e siècle, donc, il s’agit d’un film d’époque, contribue largement à donner à ce vaisseau fantôme ses titres de noblesse.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation André Øvredal
Scénario Bragi F. Schut, Zak Olkewicz. D’après le chapitre « The Captain’s Log », tiré du livre Dracula, de Bram Stoker Direction photo Roman Osin Tom Stern Montage Julian Clarke, Patrick Larsgaard Christian Wagner Musique Bear McCreary
André Øvredal
Genre Suspense d’épouvante Origine États-Unis / Grande Bretagne Malte / Italie Année : 2023 – Durée : 1 h 58 min Langue V.o. : anglais & Version française La légende du Demeter