P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 28 juillet 2023
RÉSUMÉ SUCCINCT. Un ancien champion de boxe décide d’enfreindre quelques règles et de former des orphelins des campagnes reculées de Chine afin de leur assurer un avenir.
A P E R Ç U S 1. Pour les amateurs du cinéma chinois se passant dans le milieu de la boxe. 2. Pour les inconditionnels du cinéma asiatique, qu’importe le genre.
[ ÉC ] Cote : NC
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Wang Boaqiang
Wang Baoqiang
Genre Drame Origine Chine Année : 2023 – Durée : 1 h 57 min Langue V.o. : anglais & Version française Ba jiao long zhong Octagonal
P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 28 juillet 2023
RÉSUMÉ SUCCINCT. L’enfance non conventionnelle dans la nature canadienne de Cea Sunrise Person, sa relation compliquée avec sa très jeune mère qui fume toujours de l’herbe, et ses premiers pas sur les podiums de Paris.
A P E R Ç U S 1. Pour une adaptation du succès de librairie des mémoires éponymes de Cea Sunrise Person dont les prénoms sont signes d’une enfance hippie.
2. Pour le portrait d’une adolescente plus adulte dans ses décisions que sa mère toujours accro aux mauvais gars.
3. Pour la mise en scène de Carly Stone et les généreuses interprétations de Sara Gadon, Amanda Fix, de la petite River Price-Maenpaa et de Robert Carlyle.
[ LC ] Cote : ★★★
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Carly Stone
Carly Stone
Genre Comédie dramatique Origine Canada Année : 2022 – Durée : 1 h 30 min Langue V.o. : anglais & Version française Au nord de la norme
P R I M E U R [ En salle ] Sortie Vendredi 28 juillet 2023
RÉSUMÉ SUCCINCT. Rocky aime la belle Rani. Mais ils doivent faire face aux exigences de leur famille respective.
CRITIQUE Élie Castiel
★★★
Créer
du nouveau
dans le vieux
en le
renouvelant
Acteur dans quelques Bollywood, également réalisateur, on se souviendra de son charmant Kuch Kuch Hota Hai (Laisse parler to cœur, 1998) et, pourquoi pas, l’excellent Khabi Khushi Khabhie Gam (La famille indienne, 2001), ou encore de My Name is Khan (Khan, 2010), trois mises en scènes à l’opposé l’une de l’autre où, à notre grande surprise, on constate le registre diversifié du réalisateur.
Grand retour au grand écran avec un film prévisible, certes, jouant l’incontournable trame narrative du mélodrame, mais dans le même temps d’une telle sincérité et un sens de l’observation, sans effets inutiles et boursoufflés, qu’on est prêt à adhérer à ces récits sur la « famille indienne ». La recette du vieux Bollywood, celui des années 1990 et 2000 est intentionnellement remise au goût du jour, et par là-même remettant en question ce qui se fait dans cette industrie par les temps qui courent et qui pourrait, peut-être un jour, se faire remplacer par le cinéma du Pendjab, de plus en plus fervent de nouvelles formes, narratives et esthétiques.
Impossible d’échapper à une formule gagnante.
Bollywood n’est pas en danger, mais c’est un avertissement. Côté bande-sonore, Pritam, comme d’habitude nourrit généreusement le film d’une musique appropriée à la narration. Les chorégraphies, comme dans les décennies évoquées plus tôt, nous amènent dans un monde de rêves et de chimères et confirment jusqu’à quel point l’industrie-Bollywood est maître du genre. Idem pour les chansons, variant entre musique indienne populaire actuelle et vieilles mélodies, nécessaires pour la suite du récit.
Pour ceux qui suivent les films Bollywood, certaines de ces trames sont empreintes d’une certaine nostalgie. Mais bizarrement, le mélodrame larmoyant est évité à tout prix, les enjeux narratifs, même si subtilement saupoudrés de variantes, se laissent apprivoiser.
En bon stratège, Karan Johar fait appel à trois grands noms du cinéma indien : les légendaires Shabana Azmi et Jaya Bachchan et l’icône incontestable Dharmendra, plus de 320 films à son actif depuis 1960 et qui, contre toute attente, nous offre un moment émouvant entre lui-même et Azmi. Clin-d’œil sans doute à un certain cinéma du passé, glorieux faut-il préciser.
Rocky aur Rani Kii Prem Kahaani est un pur délice.
Comme on peut s’y attendre, il s’agit ici d’un film à message – tout y passe : « famille je vous aime », « famille je vous hais », individualisme exacerbé, responsabilités familiales, les choses qu’on occulte sans se rendre compte qu’elles peuvent nuire, paternalisme exacerbé, vieilles générations vs nouvelles, sexualité, même si à un degré qu’on peut tolérer.
Mais par les temps qui courent, entre changements climatiques occasionnant des catastrophes, des conflits armés incompréhensibles au nom du pouvoir despotique… et l’individualisme extrêmement effréné importé de la civilisation occidentale, n’est-on pas en mesure d’accueillir ce genre de films avec, ne serait-ce qu’un semblant de manichéisme de bon aloi.
Rocky aur Rani Kii Prem Kahaani est un pur délice.
FICHE TECHNIQUE PARTIELLE Réalisation Karan Johar
Karan Johar
Genre Comédie romantique Origine Inde Année : 2023 – Durée : 2 h 50 min Langue V.o. : hindi; s.-t.a. Rocky and Rani’s Love Story