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Morbius

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 1er avril 2022

SUCCINCTEMENT.
Un scientifique tente une expérience qui change à tout jamais le cours de son existence.

CRITIQUE.

★★ ½

texte
Luc Chaput

Un scientifique se réveille dans un endroit qu’il ne reconnaît pas et il sent que son apparence et sa force ont changé.

Cela pourrait être une autre version de Dr Jekyll and Mister Hyde de Robert Louis Stevenson mais nous sommes en présence d’un personnage secondaire de l’univers de Spider-Man chez Marvel. Le docteur Michael Morbius, atteint d’une maladie du sang très rare, a inventé le sang artificiel pour lequel il a été chaudement congratulé.

Un duel

de doubles

Les apparences du sang transformateur.

Par goût du risque et parce que son remède est inefficace à long terme, il tente de nouvelles expériences dont le contenu éthique est déficient avec les conséquences décrites plus haut. Il est devenu un vampire humain. Sa recherche de sang de ses semblables amène la police à s’intéresser à son cas. Son ami d’enfance Milo, millionnaire atteint de la même maladie sanguine, désire la même solution radicale à son problème existentiel.

Matt Smith, dans le rôle de Milo, s’amuse plus à endosser cette nouvelle version personnelle plus flamboyante et dangereuse pour les autres. Il devient donc naturellement un double-miroir à Michael auquel Jared Leto apporte l’intensité de son talent protéiforme. La confrontation finale est inévitable après des péripéties qui sautent par-dessus certains problèmes. L’action des policiers est souvent mal intégrée et les effets destructeurs des combats entre Milo et Michael dans des quartiers de New York ne provoquent que peu de réactions.

Une suite qui, espérons-le, sera dans un meilleur registre est annoncée dans le générique de fin amenant ainsi Morbius à côtoyer bientôt Venom dans cet autre univers encore mal défini issu de l’alliance Marvel-Sony.

Les effets spéciaux sont de niveau inégal et la musique tonitruante aurait dû faire place au silence lors du vol de ces vampires d’ailleurs doués d’une super-ouïe. Une suite qui, espérons-le, sera dans un meilleur registre est annoncée dans le générique de fin amenant ainsi Morbius à côtoyer bientôt Venom dans cet autre univers encore mal défini issu de l’alliance Marvel-Sony.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
Daniel Espinosa

Scénario
Matt Sazama
Burt Sharpless

Direction photo
Oliver Wood

Montage
Pietro Scalia

Musique
Jon Ekstrand

Genre(s)
Drame fantastique

Origine(s)
États-Unis

Année : 2022 – Durée : 1 h 45 min

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française

Morbius

Dist. [ Contact ] @
Columbia Pictures

Classement suggéré
[ En attendant que le Répertoire

des films classés soit fonctionnel ]
Interdit aux moins de 13 ans
[ Violence / Horreur ]

Diffusion @
Cineplex

[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Tout s’est bien passé

P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 1er avril 2022

SUCCINCTEMENT.
Une demande insistante d’un père ravive des souvenirs d’enfance de sa fille et change les rapports entre eux.

CRITIQUE.

★★★ ½

texte
Luc Chaput

Aimer à la vie et la mort

Une femme arrive avec des fleurs dans la chambre d’hôpital où se trouve son père. Quelques minutes plus tard, elle sort offusquée.

L’écrivaine Emmanuèle Bernheim était aussi connue comme scénariste. Elle avait souvent travaillé avec François Ozon entre autres pour Swimming Pool. Ce dernier était donc tout désigné pour adapter ce récit intimiste sur la mort annoncée du père de cette dernière.

Les deux vies sont fortement changées quand un accident cérébro-vasculaire frappe André. Emmanuelle le voit diminué et aux soins intensifs. Sa vie ainsi que celle de sa sœur Pascale en est ainsi chamboulée. Le scénario d’Ozon présente de manière clinique les scènes dans le milieu hospitalier avec ses rencontres avec le personnel médical et les autres patients. Le travail, les rencontres professionnelles ou amicales et la vie de la famille élargie avec ses secrets révélés ou sous-entendus s’inscrivent maintenant dans un contexte différent.

Une autre façon d’envisager l’inéluctable finitude.

Une demande de suicide assisté du père qui refuse de vivre diminué change la donne. Une longue séquence dans laquelle la protagoniste marche le soir dans des quartiers de Paris et réfléchit à cette demande recadre le propos en montrant les réverbérations émotionnelles et éthiques que cette exigence soulève.

La réalisation d’Ozon apporte de nombreux moments plus légers qui détonnent quelque peu dans le contexte mais souligne les différences de caractères entres les divers membres de cet épisode familial. Le titre de l’œuvre éponyme et du film apparaît donc plus ironique étant donné les détours que le hasard apporte.

Le cinéaste François Ozon donne ainsi un éclairage sensible et élégant à la question cruciale des choix de fins de vie. Alain Cavalier en avait apporté en 2019 un regard documentaire plus personnel dans Être vivant et le savoir, inspiré par le même roman autobiographique.

André Dussolier prouve encore une fois la grandeur de son jeu dans le rôle d’un homme diminué physiquement qui reprend goût à la vie dans sa route vers la mort. Sophie Marceau fait jeu égal avec lui portant sur ses pas si frêles épaules ce rôle d’une fille forte et aimante. Le reste de la distribution dans laquelle d’autres membres de la troupe d’Ozon interprètent délicatement sa partition pour petit orchestre avec deux ou trois solistes. Le cinéaste François Ozon donne ainsi un éclairage sensible et élégant à la question cruciale des choix de fins de vie. Alain Cavalier en avait apporté en 2019 un regard documentaire plus personnel dans Être vivant et le savoir, inspiré par le même roman autobiographique.

FICHE TECHNIQUE PARTIELLE
Réalisation
François Ozon

Scénario
François Ozon, Philippe Piazzo
D’après le roman de Emmanuèle Bernheim

Direction photo
Hichame Alaouie

Montage
Laure Gardette

Musique
[ Pièces variées du répertoire classique ]

François Ozon en tournage.

Genre(s)
Drame

Origine(s)
France

Belgique

Année : 2021 – Durée : 1 h 51 min

Langue(s)
V.o. : anglais; s.-t.a.
Eveything Went Fine

Dist. [ Contact ] @
MK2 | Mile End

Classement suggéré
[ En attendant que le Répertoire

des films classés soit fonctionnel ]
Visa GÉNÉRAL
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]

Diffusion @
Cinéma Beaubien
Cineplex

[ Salles VIP : Interdit aux moins de 18 ans ]

ÉTOILES FILANTES
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Jump, Darling

P R I M E U R
[ En ligne ]
Sortie
mardi 29 mars 2021

SUCCINCTEMENT.
Russell est tiraillé entre son métier de Drag queen, son avenir précaire en tant qu’artiste queer et le souvenir de la vie confortable qu’il a jadis connue. Il décide de parcourir le pays en compagnie de sa grand-mère Margaret qui, elle, refuse obstinément d’aller en maison de retraite malgré sa déliquescence de plus en plus aggravée.

CRITIQUE.
[ Sphères LGBT ]

★★★

texte
Élie Castiel

 

Une des dernières apparitions de la regrettée Cloris Leachman, décédée en janvier 2021, à l’âge vénérable de 94 ans – comme s’il y avait un âge vénérable pour mourir! –  Une présence inégalée où les registres, un peu plus de 280, confirment la facilité à vêtir des personnages parfois hors du commun. Mais surtout, ce talent inné à amalgamer comédie, drame et tragédie d’un film à l’autre.

Avouons que Phil Connell, dont c’est ici le premier long métrage après trois courts sujets et un sketch de Boys on Film 13: Trick & Treat (2015) a saisi l’occasion de tourner sa petite « opera prima » en s’assurant d’une grande présence, et si féminine, détail encore plus nuancée, d’autant plus qu’on sent le caractère « hommage » dans ce film d’une simplicité presque dérangeante.

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subrepticement  un

semblant de véritéSuite

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