La bohème
@ Place des Arts

 

CRITIQUE
[ Art lyrique ]

Élie Castiel

★★★ ½

Fidèle

à la

tradition

La joie de vivre de la vie de bohème.
Crédit : Vivien Gaumand

Si l’on se souvient de La bohème, version OdM, c’est celle de 2017, définitivement de très bon aloi. La version 2025 ressemble aux autres, suivant un legs du passé pour ce genre d’œuvre lyrique. Rien de nouveau, particulièrement dans ces différents décors qui embrassent bien le monde créé par les différents scénographes à travers le temps, selon le livret de Illica et Giacosa, et bien entendu, que la musique de Puccini rend si dramatiquement puissante. Car une transposition au grand écran ferait l’affaire à un genre prisé du grand public, le mélodrame classique.Suite

Othello
@ TNM

 

La tragédie

d’un

homme ridicule

CRITIQUE
[ Scène ]

Élie Castiel

★★★ ½

Réparer les erreurs.
Crédit : Stéphane Bourgeois

Parfois on se demande pour qui on rédige des critiques, pour le public, les artistes… en fin de compte, pour soi-même ? Toujours est-il que mis à part les médias influents, rares sont les fois que nous avons des échos sur nos écrits. Effectivement les années 90, et la très première partie du XXIe siècle sont révolues. Sauf dans de très rares exceptions.

Pour quelle raison ce prologue ? Une idée comme ça, dont on ne traite jamais, et qui pourtant perdure depuis longtemps même si on est persuadé qu’elle se perpétuera pendant sûrement longtemps. Parfois, la plupart des critiques, sauf les institutionnalisés, sommes pris par ce démon qui occupe nos pensées.

Alors nous revenons à notre avis sur ce que nous avons vu ce soir de Première médiatique de la dernière pièce de la saison 2024-2025 du TNM – salle emblématique qui, soit dit en passant, a fait d’énormes changements dans son hall d’entrée. Encourageant.Suite

Julien Dassin
@ Place des Arts

CRITIQUE
[ Variété ]

Élie Castiel

★★★

C’était

le

bon temps

Fils du légendaire Joe Dassin, vedette pop francophone des années 1960-1970, Julien D. rend un hommage aussi sincère que truqué de bonnes intentions. La proposition sans doute le dépasse et il en est conscient. Beau geste d’humilité.

Sur la scène du Maisonneuve, face à une salle comble qui, dans la grande majorité est là pour retrouver une certaine période de leur vie, revivre ces chansons, tantôt amourettes déçues, recherche du bonheur, se faire chanter la pomme – geste autrefois gracieux qui n’existe d’ailleurs plus dans le monde d’aujourd’hui. Peut-être bien dans quelques contrées perdues qu’on ne retient pas.Suite

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