Libya.
@ Usine C

 

CRITIQUE.
[ Danse ]

★★★★

texte
Élie Castiel

 

Seul spectacle que nous avons choisi dans le cadre du FTA 2023. Sans aucun doute, spirituel, et l’un des plus inusités. Le chorégraphe en chef est de Marrakech, Maroc, et son sens artistique de la mémoire repose sur un retour aux sources d’une culture millénaire.

Radouan Mriziga
Crédit : Bea Borgers

Du lever

au coucher

du soleil

Dans sa conception de Libya, soutenue également par l’apport des huit danseuses et danseuses, Radouan Mriziga joue notamment sur la corporalité, sur sa matérialité, notamment celle des hommes. Car les femmes, elles, dès le départ de cette œuvre ésotérique, insondable pour les Occidentaux, prennent une part entière, assumée dans ce jeu entre le sensuel et le spirituel, entre l’effort fourni et le laisser-aller, dans ce mélange des formes de la représentation.Suite

La nef
@ Usine C

 

CRITIQUE.
[ Scène ]

★★★★

texte
Élie Castiel

Un

étrange

rapport

à

l’indicible

 

C’est cet étonnant lien à l’inépuisable indescriptible que Cédric Delorme-Bouchard voulait questionner, le concrétiser sur scène malgré la minceur des possibilités. Le dénouement est tout en démesure par sa beauté aussi plastique que lumineuse par sa simplicité.

Deux côtés accordés aux spectateurs, l’un à gauche, l’autre à droite. La scène circulaire au beau milieu, là où rien ne peut échapper à leur regard. Quatre pianos, deux de chaque côté, aux extrémités. Les exécutants de chacun des instruments débutent le spectacle.

Aboutir à une sorte de rituel organique.
Crédit : Charline Clavier

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Traces d’étoiles
@ Théâtre du Rideau Vert

CRITIQUE.
[ Scène ]

★★★★

 

Tout d’abord, l’émoi de Pierre Bernard à pouvoir réinvestir le sentiment de plénitude éprouvé lors de sa première adaptation de la pièce de l’Américaine Cindy Lou Johnson. C’était en 1992, avec Sylvie Drapeau et Luc Picard.

 

La mariée

était en blanc

texte
Élie Castiel

Une trentaine d’années plus tard, Mylène Mackay, étoile montante, et Maxim Gaudette, dont le talent n’est plus à confirmer, rejoignent le metteur en scène. Un besoin viscéral, organique, physique plus que tout, d’organiser l’espace scénique, en huis clos, un terrain de tous les bouleversements.

Là où la parole est souveraine, dure, écorchant les personnages plus qu’ils ne le sont, s’adaptant aux humeurs de plus en plus étranges. C’est une pièce physique qui demande, de la part des deux protagonistes, des efforts athlétiques d’endurance. Face à un univers surréaliste tant les mots, les échanges peuvent nous paraître biscornus, jusqu’à la limite de l’insolite.

Comme un soudain coup d’éclat.
Crédit : François Laplante Delagrave

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