Proje(c)t; les bonnes

CRITIQUE.
[ Scène ]

★★★ ½

texte
Élie Castiel

Les diverses époques suggérées par la plume et l’imagination
de Roxane Loumède relèvent d’un rapport indicible à la mise
en scène, chacune d’elle, débutant par la Grande Dépression,
se cachant des yeux du spectateur, comme si une ouverture
trop pressante à chaque temps arracherait autant l’adaptation
que l’original de son caractère intemporel.

Pour apprécier ce Proje(c)t; les bonnes à sa juste valeur, il est primordial de reconnaître que les scènes contemporaines osent tout, déforment les codes lorsqu’il le faut (et même souvent lorsqu’il ne le faut pas), s’ouvrent à ces multiples tentations permettant à des tentatives osées de s’afficher. Quitte à confondre, désorienter ou se permettre des excès, notamment dans le domaine de l’interprétation.

Adapter en demeurant soi-mêmeSuite

Elenit

 

CRITIQUE.
[ Scène / FTA ]

★★★★ ½

texte
Élie Castiel

Le sublime

et

l’animalier

« Ailes de la victoire »

Une véritable orgie de sons, de lumières, de divagations extrêmes. Entre le cirque de l’absurde et le théâtre crépusculaire. Allégorie d’un monde en chute libre qui semble s’extasier devant ce terrible destin. Triomphe de la déraison sans doute.  Et dans le même temps, une extraordinaire atmosphère camp ou l’imaginaire dégenré propulse ses plus étranges excès et possibles revendications. Libérateur pour d’aucuns, désorientant pour d’autres.Suite

Le virus et la proie

CRITIQUE.
[ Scène ]

★★★★

texte
Élie Castiel

Prise

de

parole

Le  texte de Pierre Lefebvre est étanche, hermétique, iconoclaste, ne laissant passer rien d’accessible sur son passage. Sur scène, intraitable, laissant les protagonistes à eux-mêmes face à une plume hors du commun qui les oblige à se surpasser, davantage ou du moins à essayer de perdurer dans le temps, de croire en ces mots qui gouvernent métaphoriquement la condition humaine.

À voir (ou plutôt « entendre ») de près – et grâce aux surtitres qui ne sont pas toujours fidèles – nous sommes devant quatre experts en la matière. Alexis Martin qui n’a pas besoin de présentation. Il prend la décision de diriger l’espace à sa guise comme s’il s’agissait d’un exercice de réchauffement. Plus consciente, Ève Pressault compose un vrai personnage, c’est sans doute en raison des accessoires qu’elle partage avec la pièce, accroissant ainsi l’effet de mise en scène.Suite

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