Les glaces

 CRITIQUE.
[ Scène ]

★ ★ ★ ★ ½

texte
Élie Castiel

Sans

consentement

préalable

Après la tempête-TNM où elle assure la traduction
et l’adaptation
(avec Frédéric Bélanger) de
l’immanquable La nuit des rois,
de Shakespeare,
Rébecca Déraspe récidive en solo à La
Licorne avec
une pièce essentielle, actuelle, d’une brûlante

actualité. Un discours violent, un cri d’alarme
troublant contre
« la culture du viol », ce nouveau
concept social, faisant rage
un peu partout dans le
monde depuis l’émergence de tous les
#MeToo. Les glaces,
une œuvre de la dramaturgie québécoise
qui marquera son temps.
Suite

Pina Bausch Foundation + École des Sables + Sadler’s Wells

CRITIQUE.
[ Danse ]

texte
Élie Castiel

Un

Sacre du printemps

exceptionnel

   

Entrée en matière avec common ground[s],
une œuvre atypique par sa structure théâtrale
puisque le corps n’est pas essentiellement
chorégraphique. Deux danseuses, l’une Africaine,
l’autre Blanche. Deux cultures qui se
complètent en unisson, de façon mélodique.

C’est là le secret de la chorégraphie. Créer par instinct, selon ses propres règles, choisir une musique appropriée pour soutenir la dualité entre la chorégraphie et la partition. Deux entités physiques étrangères en une. Cet autre se construit au fur et à mesure dans un étrange rituel qu’on ne saisit pas tout à fait.

Ce qu’on retient, c’est particulièrement cet inusité face-à-face où le temps semble s’arrêter pour laisser place au mouvement. L’espace dramatique se sent libre. La musique puise ses sources dans une sorte de neutralité, pour certain(es) désorientante, obsédante; pour soudain faire apparaître des sons africains, des envolées sénégalaises plus précisément, brèves mais évidentes.

Malou Airaudo et Germaine Acogny. common ground[s].
Une réconciliation physiquement assumée.
Crédit : Maarten Vanden Abeele

Suite

Cherry Docs

CRITIQUE
[ Scène. ]

★ ★ ★ ★

texte
Élie Castiel

Face à face

à

huis clos

Libero/Downey :
contronter le Néant.

Crédit : Acts to Grind Theatre

Il y a tout d’abord le  texte. Celui de David Gow, plus connu dans le milieu théâtral anglophone que francophone bien qu’il ait exploré ce dernier avec habileté et savoir-faire. Qu’importe puisqu’au Québec, c’est-à-dire à Montréal, la scène dans la langue de Shakespeare est majoritairement réservée au Centaur et au Segal, se partageant, il faut le dire sans complexe, la grosse part du gâteau. Pour le théâtre alternatif, celui qui inspire une idée plus radicale des formes d’expression, le MainLine Theatre se charge de représenter des valeurs sûres, comme les propositions de l’Acts to Grind Theatre.Suite

1 40 41 42 43 44 87