CRITIQUE – ART LYRIQUE
| Élie Castiel – ★★★★ |
Un début de saison retentissant
D’emblée, le décor s’impose avec un raffinement qui donne à l’âme bourgeoise russe de l’époque ses plus beaux atouts. Scène carrée, tel un livre d’images, et qui, par magie, s’ouvre comme des rideaux sur toute la largeur de l’espace en mouvements lents, presque sensuels, afin que le récit puisse enfin commencer. Et puis, une scène de la vie rurale à l’entrée de la maison d’un village, quelque part dans la Russie tsarine.
Une histoire d’amour non partagé, de regrets, une quête du rachat, de la prise de conscience (pour Onéguine) que le temps passe malheureusement et avec lui, la vie. Une fin dramatique comme dans plusieurs histoires d’amour. Trame narrative simple pour un opéra grandiose, parmi les grands favoris du répertoire classique.
Étienne Dupuis (Onéguine) et Nicole Car (Tatiana) ©Yves Renaud
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