Où vont les fleurs?

CRITIQUE

| Élie Castiel – ★★★ ½|
LES CORPS DANS TOUS LEURS ÉTATS

Nouvelle formule pour le spectacle annuel de l’École nationale de cirque : la présentation de trois créations par les étudiants de l’institution, du 3 au 8 juin, au Studio de l’école. Et pour les finissants, la pièce de résistance, à La Tohu.

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Tous des oiseaux

SCÈNE

| Élie Castiel – ★★★★★ |
MAGISTRAL

Wajdi Mouawad, maintenant la cinquantaine, est arrivé à une maturité qu’il arborait de toute façon depuis ses débuts, comme le légataire d’une idée qu’on se fait de l’art dramatique, de ce qui touche à sa morale, à sa place dans la communauté des humains. Quelque chose qui s’assimile au souffle de la vie, à l’âme de l’individu, aux êtres et, paradoxalement, au néant, autant que ce vide possède une quelconque vérité. Avec Tous des oiseaux, titre on ne peut plus tributaire de liberté, on assiste à un laboratoire humain en permanente rupture, tels des corps dont les os déplacés se remettaient à leur place à la suite du procédé thérapeutique que représente la vie.

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Le schpountz

< CRITIQUE par Élie Castiel >

★★★½
LES FEUX DE LA RAMPE

L’adaptation en québécois d’Emmanuel Reichenbach brille par les dialogues empruntés à Marcel Pagnol, d’après son scénario de film, un mélange de drôlerie, de phrases parfaitement symétriques et empreinte d’un humanisme attendrissant.

Le schpountz se prend pour quelqu’un qu’il n’est pas, mais finit par nous convaincre qu’il a tout le talent du monde comme comédien, qu’il a le sens de la scène, et plus que tout, il peut nous faire rire autant que nous émouvoir. Dans un sens, oser, quitte à se casser la gueule. Comme le fait un Rémi-Pierre Paquin impérial, enivré par son personnage, s’offrant la scène comme un cadeau princier.

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