L’exhibition

CRITIQUE – SCÈNE

| Élie Castiel – ★★★★ |
L’ (IN)SOUTENABLE HOSTILITÉ DU NÉANT

Trois amis, créateurs, comédiens… et les spectateurs, sommés, pendant les quelques premières minutes, de s’asseoir par terre, le dos aux (trois) murs de la scène, laissant celui entre la salle et le terrain de jeu attendre les instructions. Une voix-off féminine qui philosophe sur le théâtre, la notion de représentation, l’art, la vie, la participation du spectateur qui se demande s’il va résister encore longtemps à l’inconfort physique qu’il vit. Et prise d’un élan de pitié, la voix (toujours féminine) lui permet d’aller rejoindre son siège. Victoire, puis cette fois-ci, notre concentration est pleine, assumée.

L’exhibition

Crédit photo: ©David Ospina

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Le mystère Carmen

CRITIQUE – SCÈNE

| Élie Castiel – ★★★ |
ENTRE LA POSE ET L’INSTANTANÉ

ALLONS au but : ce qui rend cet essai musical un tant soi peu expérimental, pourtant si accessible, c’est bel et bien la mise en scène raisonnée de Lorraine Pintal; tête chercheuse, ne reculant devant rien pour rendre l’expérience visuellement rafraîchissante, comme ces rideaux blancs sur fond de scène qui caressent nos sens, tel aussi un écran avide qui accueille des extraits vidéo ou des allusions aux tableaux de l’Époque. Cela ajoute un côté documentaire élégant, voire même une addition littéraire, comme si on feuilletait un livre d’images commentées.

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Peggy Baker Dance Projects

CRITIQUE DANSE

| Élie Castiel – ★★★ |
who we are in the dark
L’ENFER EST PAVÉ DE BONNES INTENTIONS

De quel enfer s’agit-il? Si l’on en juge par la présentation de Peggy Baker avant le spectacle, c’est l’obscurantisme de notre société, l’obscurité du monde, des notions philosophiques que nous pouvons changer, dépendamment de notre bon vouloir. Beau message d’espoir qui se traduit par une chorégraphie, who we are in the dark, qui valide son originalité grâce à la « mise en éclairages » de Marc Parent, puissante, fascinante, dépassant les limites de cette discipline technique, s’immisçant aux corps et à l’espace tel une météorite venue des cieux pour tenter d’éclairer le monde.

Peggy Baker Dance Projects

David Nosworthy et Kate Holden. Crédit photo: ©Jeremy Mimnagh

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