Grupo Corpo

CRITIQUE – DANSE

| Élie Castiel – ★★★★ |
QUAND LE SENSUEL ÉPOUSE L’ÉTHÉRÉ DE L’ESPRIT

LES TUYAUX CENTRAUX DORÉS ET IMPOSANTS sur fond de scène évoquent les orgues majestueux qu’on retrouve dans certaines églises ou maisons symphoniques et, dans le cas de la chorégraphie Bach, confirment admirablement bien la démarche du chorégraphe brésilien, à l’aise dans la soixantaine – on pourrait même dire que la soixantaine est « la nouvelle trentaine » – Danser, posséder l’espace scénique, refus du message, car la danse c’est avant tout l’art du mouvement. N’essayons pas de discerner une idée sur la vie, sur la politique, le social ou sur autres velléités de notre existence pour trouver des solutions.

Grupo Corpo

Crédit: ©José Luiz Pederneiras

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Coriolan

CRITIQUE – SCÈNE

| Élie Castiel – ★★★★★ |
SUBLIMEMENT RADICAL

On pourra reprocher à Robert Lepage d’avoir construit une œuvre théâtrale comme s’il s’agissait d’un film. De Shakespeare, Coriolan exprime les notions de psychologie et de psychanalyse dans ses moindres tourments, d’où des personnages pris entre le pouvoir, la justice, la vie privée et l’État, une Rome impérialiste qui donnera naissance, à travers les siècles, à des dictateurs et à d’autres sortes de gouvernements autoritaires.

Coriolan

Crédit : ©Yves Renaud

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La Queens’

CRITIQUE – SCÈNE

| Élie Castiel – ★★★★ |
VENTS DU NORD

État de lieux climatiques, physiques, ayant affaire avec la famille, existentiels. Telle se présente La Queens’, la récente création de Jean Marc Dalpé, développée en résidence d’auteur, ce dernier ayant donc eu tout le temps pour mener à terme les fondements d’un texte dont l’originalité dépasse non seulement le quotidien, mais nous plonge dans des sphères intimes qui ont à voir avec nos vies, nos espoirs, nos destins, notre peur de la mort… et de la vie.

La Queens’

Dominique Quesnel et Marie-Thérèse Fortin, (Crédit photo: ©Suzane O’Neil)

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