Fantasia 2021
Deuxième partie

Bande-annonce v.o.
Acto de violencia en un joven periodista

ÉVÈNEMENT
[ Documentaires de la marge ]
texte
Luc Chaput

Des lieux et des humains

            Un concours compliqué de circonstances m’a empêché de voir autant de films que d’habitude à ce festival. J’ai ainsi raté les Fantastiques Weekends qui constituent habituellement un bilan à mi-parcours des courts de l’année. Je compte me remettre à jour durant l’automne. On trouvera ici ma critique de The Suicide Squad qui était projeté en avant-première ainsi que celle ici de Cryptozoo, étonnant gagnant du prix Satoshi Kon en animation.

Ce très grand cinéaste nippon était d’ailleurs le sujet d’un long métrage laudatif Satoshi Kon, l’illusionniste, du Français Pascal-Alex Vincent qui revenait sur sa vie et sa carrière. Des connaissances japonaises étaient filmées in situ et des spécialistes européens rajoutaient des éléments de compréhension à l’originalité de la démarche du réalisateur de Perfect Blue (Pâfetuko burû), mort jeune en pleine gloire. Le film produit pour la télé constitue donc une bonne première approche à cette œuvre qui frappa de plein fouet les festivaliers de Fantasia dans ses premières années.Suite

Fantasia 2021
Première partie

ÉVÈNEMENT.

texte
Élie Castiel

Une formule hybride

Année mâtinée, certes : « En salle » – on dit maintenant, et je me demande pourquoi, « En présentiel », question sans doute de faire plus « cool », ou mieux dit plus « tendance «, alors que l’expression ne s’applique qu’à l’enseignement et soudainement apparue il y a un peu plus d’un an. L’oisiveté pendant la pandémie a sans doute excité l’imagination.

Toujours est-il que pour les membres de la « presse », c’est-à-dire les médias, l’accès en salle n’était pas permis, sauf dans des cas isolés, et il n’est pas certain. En ce qui me concerne, il n’y pas eu de suite à mes deux demandes. Mais bon…

Côté programmation, et c’est ce qui nous intéresse le plus, une programmation, justement, hybride, au diapason avec cette édition du festival. Tout bonnement, les liens ne me conviennent pas puisque le ratio Grand Écran diffuse la véritable image. Et surtout, surtout, comment ne pas se laisser envoûter par l’atmosphère de la salle, remplie, aux sons des fans de toutes les heures, fidèles à cette tradition annuelle.

Cinq films, c’est tout ce qu’on a pu voir, mais suffisamment pour donner une idée, seulement une idée des sensations procurées cette année. Nous les traiterons par ordre alphabétique de titre.Suite

Divina Dalí

ÉVÈNEMENT.
[ Exposition ]

★★★★

texte
Élie Castiel

L’apothéose

de la représentation

            Une présentation « de presse » remarquable, chacun des trois participants mesurant les mots, s’en tenant à l’essentiel et présentant les maîtres dont il est question, Dante Alighieri et Salvador Dalí dans un espace complice comme si les siècles qui les séparent n’existaient plus. Cette intemporalité se transmet dans les trois différents niveaux qui occupent cette brillante exposition : L’enfer, le purgatoire et le paradis, la trilogie composant Divine comédie (Divina Commedia), parcours selon une tradition chrétienne qui, pour la circonstance place l’œuvre dalienne dans une sorte d’allocution permanente sur notre humanité. Pourquoi cette consécration dédiée aux dessins du grand peintre espagnol? Parce que l’ensemble des œuvres choisies reflètent tout ce que l’artiste retient de Dante, de son œuvre-culte. Ce a quoi nous assistons réveillent en nous quelque chose que nous avons peut-être perdu : la conscience de l’art, l’importance dans nos vies, son apport dans la réunification du monde.Suite

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