Moby Doc

P R I M E U R
[ Numérique ]
En ligne
Vendredi 28 mai 2021

SUCCINCTEMENT
Rob Gordon Bralver et Moby collaborent étroitement dans ce portrait à la fois intime et surréaliste d’une des icônes de la scène pop des 30 dernières années.

CRITIQUE.

★★★★

texte
Élie Castiel

Un narcissisme salutaire pour

atteindre l’apaisement du nirvana

Non pas pour l’atteindre dans sa forme originelle, mais pour se réinventer, arriver à une entente tacite entre l’être et le néant, pour s’entendre finalement avec la « mort », dans les arts de la représentation souvent dans sa forme masculine puisqu’il s’agit d’un spectre sans visage, mais imitant les mouvements de l’humain.

Le temps qu’il reste.

Une des séquences les plus extraordinaires de cet essai documentaire de Rob Gordon Bralver, signataire, entre autres, de cinq courts métrages en format vidéo sur Moby, l’artiste pop, dont des extraits de chacun d’eux sont certainement repris dans cet étrange peinture entre le cinéma, la peinture et les arts visuels. Et proche aussi du cinéma traditionnel, notamment dans les brèves séquences entre Moby et sa psychanalyste, où la caméra, finalement, pendant quelques secondes, se rappellent du lien qui existe entre elle et le sujet filmé.Suite

An Approximation of Their Barbarous Manners

Pour vous faire une idée en mouvement
sur Christian Serritiello

SUCCINCTEMENT.
Lors du tournage d’un film en hommage à un vétéran du cinéma hollywoodien, le personnage principal disparaît du plateau.

CRITIQUE.
[ Court métrage ]

★★★ ½

texte
Élie Castiel

Christian Serritiello.

Qui est donc Bruce? Pourquoi est-il parti du plateau de tournage d’un film qui lui était consacré? Quel est le mystère autour de cette disparition? Pour Christian Serritiello, acteur dans une quarantaine de productions, y compris dans ses quelques courts métrages, cette soudaine absence n’est sans doute que la difficulté, voir impossibilité de filmer ce qui ne se doit pas. Et lorsque le sujet du film est l’artisan même de cet affront, nul doute que le cinéma devient une cible facile.Suite

Aube dorée : Une affaire personnelle

I N É D I T

CRITIQUE.

★★★★

texte
Élie Castiel

Hellas, et non pas la Grèce. C’est intentionnel, viscéralement voulu. Car ce nom mythologique et poétique renvoie à une idée de la démocratie aujourd’hui éteinte, parce que le film d’Angélique Kourounis est un cri de désespoir, de douleur à la fois nostalgique et mélancolique d’une Grèce qui n’est plus, car elle s’est laissé pervertir par la nouvelle maladie du siècle: l’indifférence, comme un peu partout à travers le monde. Nous sommes dans le cycle des diabolisations, des nouveaux enjeux racistes, d’une droite nostalgique.

Grèce…

année zéroSuite

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