Entrevue d’Annina Wettstein avec Pascal Tagnati à Rotterdam
CRITIQUE. [ Inédit ]
★★★★
texte Élie Castiel
Un moyen métrage tourné en 2013, Bugarach, et un court sujet, Le fan de base (2016), tous les deux inédits ici, et puis un long métrage, I comete (2020) programmé à Rotterdam et que nous avons reçu en lien grâce à la sollicitude de Barbara Van Lombeek, de The PR Factory.
Une surprise de taille que ce film inusité, en harmonie avec son titre, I comete, comme s’il s’agissait d’une comète cinématographique venant se poser sur la fabrication des images en mouvement d’un projet, pour certains insensé, mais qui aux yeux de Pascal Tagnati, est une proposition de foi, une idée prête à éclater. Titre intrigant que le anglophones ont eu la paresseuse idée de traduire par A Corsican Summer, comme s’il s’agissait d’un film touristique. Mais bon… passons !
La pièce imaginée par Larry Tremblay sera présentée au large public, du moins nous l’espérons du fond du cœur, en 2023. Le temps que cette fichue bestiole disparaisse de nos vies une fois pour toutes.
En attendant, Eliot Laprise et Catherine Vidal, celle dont nous avions été épatés par son brillant Le miel est plus doux que le sang, sur un texte de Simone Chartrand et de Philippe Soldevila qui, eux, nous conduisaient dans les univers particuliers de Luis Buñuel, Salvador Dalì et Federico García Lorca, ont réalisé un projet des plus inusités.