Envole-moi
P R I M E U R
[ En salle ]
Sortie
Vendredi 20 août 2021
SUCCINCTEMENT.
Pour éviter de se faire couper les vivres, Thomas doit accompagner Marcus, un jeune garçon de 12 ans toujours souffrant en raison de son diabète et d’une malformation cardiaque incurable, dans ses activités quotidiennes.
| CRITIQUE.
★★ ½
texte
Élie Castiel
Christophe Baratier, c’est le réalisateur des bons sentiments à la française. C’est soumettre les spectateurs à une surenchère d’émotion, certes bien orchestrée et menée tambour battant par des comédiens compétents, investis dans leurs rôles auxquels ils croient mordicus, conscients que leurs performances atteindre le plus grand nombre d’adhérents, mais c’est sans doute un peu trop.
Sur ce point, un certain cinéma grand public hexagonal continue son petit bonhomme de chemin sans rénover le genre. Nakache et Toledano avaient épater la galerie avec Intouchables, où un déclassé social avait pour mission de s’occuper d’un paraplégique. Deux classes sociales. Mais là où le duo de cinéastes arrivait à éviter l’émotion gratuite, préférant opter pour la subtilité, quoique parfois mise à rude épreuve, Baratier, lui est sans doute un peu trop conscient que sa proposition va culminer en « feel-good movie ». Nos recherches indiquent que ces messieurs-dames de l’Office québécois de la langue française proposent comme traduction « film pur bonheur ».Suite